Hermès veut maîtriser tous les métiers de l'horlogerie
Au fil du temps, Hermès s'affirme de plus en plus comme un acteur à part entière de l'horlogerie suisse. Guillaume de Seynes, directeur général de Hermès, et Laurent Dordet, CEO de La Montre Hermès, reviennent sur la stratégie de la marque de luxe.
Présent en Suisse depuis près de quarante ans, Hermès a entamé depuis une décennie un intégration verticale en maîtrisant un nombre croissant de métiers par des prises de participation auprès de fournisseurs et sous-traitants. Guillaume de Seynes, directeur général de Hermès, et Laurent Dordet, CEO de La Montre Hermès, expliquent cette stratégie et la comparent à celle qui a été menée par la marque dans la cuir ou la soie.
Participation dans la manufacture Vaucher, intégration de Natéber pour les cadrans, et de Joseph Erard pour les boîtiers: Hermès ne veut plus seulement créer des montres et confier à des partenaires le soin de les réaliser, mais disposer de l'ensemble du savoir-faire horloger. Une démarche couronnée par le Grand Prix de l'Horlogerie de Genève pour son modèle Arceau Le Temps Suspendu en 2011 .
Cette stratégie s'inscrit dans la tradition Hermès qui a vu la marque de luxe née dans le cuir et la sellerie s'imposer dans le prêt-à-porter. Avec cette légitimité et ces compétences, Hermès veut asseoir durablement sa présence dans ce secteur de l'horlogerie et s'installer dans le haut-de-gamme des montres, aussi bien pour les hommes que pour les femmes.
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