Fin du secret bancaire: "La Suisse est la première responsable"
Bilan a reçu le journaliste genevois Yves Genier (L'Hebdo), pour débattre de son livre "La fin du secret bancaire", paru en fin d'année dernière aux Presses Polytechniques et Universitaires Romandes. Le livre se concentre sur l'analyse des faits autour de la crise du secret bancaire, et défend la thèse selon laquelle la responsabilité dans la perte du secret bancaire est d'abord interne, c'est-à-dire à chercher avant tout du côté de la Suisse, plutôt que du côté des places financières concurrentes, notamment anglo-saxonnes. Si le livre souligne le fait que l'enjeu commercial entre places financières est l'un des éléments moteurs de cette crise, il se refuse à ramener la question à ce seul aspect et traite des errements de la politique helvétique en la matière.