Une plateforme pour soutenir les startups de l'ArtTech
En lançant la plateforme artTech, Caroline Coquerel entend promouvoir les start-ups innovantes en lien avec les arts et la culture.

«La Suisse a tous les atouts pour devenir la référence en matière d’art et de technologies», affirme Caroline Coquerel, qui coache depuis de nombreuses années des startups, notamment autour de ces domaines, à travers des organismes de soutien telles que la Fongit et Innosuisse.

Elle a ainsi lancé l’an dernier la plateforme artTech qui organise des événements et réunit des startups apportant innovation et technologie dans les domaines de l’art et de la culture. Elle compte déjà près de 25 start-ups dont la plupart ont déjà une reconnaissance internationale telle que ArtMyn, née à l’EPFL qui propose une nouvelle génération d’outils et de services technologiques pour l’écosystème de l’art. Ou Imverse qui propose une méthode rapide et unique pour créer des modèles volumétriques et 3D. Ou encore expertiZ, une plateforme d’évaluation et d’expertise d’œuvres d’art en ligne. Dans le domaine de la musique, on découvre Dodeka, une solution qui simplifie l’apprentissage de la musique. Ou encore Tomplay, une appli qui propose des partitions de musique interactives, permettant aux musiciens en herbe d’être accompagné par un orchestre.
Susciter des collaborations
«J’ai eu l’occasion de participer à un de leurs événements. Cela m’a permis de rencontrer et d’échanger avec des entrepreneurs dans le domaine de l’art que je ne connaissais pas avant, mais qui avaient des problématiques identiques aux miennes», explique Alexis Steinmann, fondateur de Tomplay qui vient de dépasser le cap des 400'000 musiciens utilisant l’appli. «C’est très utile d’avoir une plateforme qui regroupe les start-ups dans l’art, c’est un domaine qui manque encore de visibilité en Suisse, pourtant, le potentiel de croissance est énorme», ajoute le jeune entrepreneur. Même son de cloche venant de Benjamin Weil d’ExpertiZ: «Je ne connais personne dans la région romande qui promeut véritablement l’artTech. Ce mouvement est certes à ses balbutiements, mais c’est évident que ce domaine va exploser ces prochaines années, surtout au niveau des investisseurs et des startups».
L’idée de Caroline Coquerel est ainsi de faire émerger l’artTech sur le territoire suisse. Un projet qui connait déjà un fort enthousiasme dans le secteur puisque la Fondation ArtTech fondée par Patrick Aebischer et basée à l’EPFL est partenaire de la plateforme. «Mon objectif est de susciter des collaborations entre les différents acteurs et que l’artTech soit autant reconnu en Suisse que la fintech ou d’autres secteurs comme la medtech ou la biotech. Sa plateforme englobe ainsi toutes les solutions technologiques qui peuvent s’appliquer dans les domaines de la BD, des films, de la musique, des œuvres d’art, de la culture ou encore du gaming.
La plateforme est offerte aux entrepreneurs dans le secteur de l’art et la technologie, sa fondatrice précise qu’elle réalise ce projet bénévolement. «Je souhaite faire rayonner la Suisse au niveau international. Nous avons le milieu culturel pour, la technologie et l’innovation. Il suffit juste maintenant, de le promouvoir».
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