Un filtre pour déguster son vin sans sulfites ni produits chimiques
Pour boire un vin sans sulfites ni produits chimiques, il fallait jusqu'à présent se tourner vers la production bio. Un ingénieur américain, James Kornacki, a imaginé un filtre pour débarrasser les vins conventionnels des substances chimiques.
En 2012, sur les 4'206'700 hectolitres de vin consommés à travers le monde, seulement 1,7% étaient des vins labelliés bio. La part des parcelles de vignes en conversion vers l'agriculture biologique (+11% annuellement ces dernières années) a beau augmenter, la plupart des vins vendus dans le commerce restent des vins pour lesquels les viticulteurs ont utilisé des produits chimiques (engrais, pesticides, fongicides,...) et des sulfites (pour mieux conserver le vin et le préserver de l'oxydation).
Or, un nombre croissant de personnes développe des réactions à ces substances ( maux de têtes, nausées, démangeaisons, crises d’urticaire). Sans même compter les consommateurs qui craignent les effets à long terme de l'ingestion de ces produits dans l'organisme.
Un filtre en trois parties
C'est notamment pour ces deux catégories de personnes qu'un ingénieur chimiste américain, James Kornacki, a imaginé un dispositif destiné à filtrer et purifier les vins conventionnels de leurs substances chimiques. Pour ce faire, il a créé sa startup, Üllo , et a mis au point un dispositif se présentant sous l'aspect d'une boule à thé à placer sur un verre ou sur une carafe.
L'objet se compose de trois parties: un réceptacle en polymère au sommet, un filtre à sulfites en fibres de polymères au milieu, et un dispositif d'aération du vin sous forme hélicoïdale au dessous. Le vin versé traverse ces trois couches et arrive dans le verre quasiment débarrassé de ses produits chimiques: selon les affirmations de James Kornacki, il resterait au final moins de 10mg par litre de vin, contre des concentrations légalement autorisées en Europe de 150 mg par litre pour les vins rouges et 200 mg pour les rosés et les vins blancs, et aux Etats-Unis de 350mg par litre.
Pour financer l'industrialisation et la commercialisation de son dispositif, James Kornacki s'est tourné vers le crowdfunding. Son projet déposé le 22 juillet sur la plateforme Kickstarter a déjà récolté 72'000$ sur les 100'000 visés. Et la campagne de financement n'est pas terminée.
Üllo: The Wine Purifier from MINIMAL (MNML) on Vimeo .
Conscient que ce type d'objet ne devait pas miser uniquement sur son aspect utilitaire, James Kornacki a également voulu miser sur le design. «Nous savions que l'esthétique et la fonctionnalité sont aussi importants que la science. Nous avons donc mis le focus sur un objet beau, fonctionnel et de haute qualité et qui donne à son utilisateur une sensation de plaisir quand il en fait usage», explique James Kornacki.
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