Sensoryx plonge les mains dans la réalité virtuelle
Pour la sixième année consécutive Bilan a dévoilé le 1er mars dernier sa sélection de 50 start-up suisses pour investir ou s’inspirer. Avec 141 start-up présélectionnées par la rédaction de Bilan et nos partenaires ( BioAlps, CleantechAlps, AlpICT, la FONGIT et CIMARK, InnoSuisse, InnoVaud, MassChallenge, Neode, Kickstart Accelerator ainsi que Startupticker), le cru 2018 aboutit à un renouvellement à 98% des jeunes pousses choisies par le jury (voir sa composition ci-dessous). Place donc à la découverte et à la qualité.
Sensoryx
Montant recherché : 5 millions de francs
Compatibles avec toutes les marques de casques de réalité virtuelle ou augmentée, les gants de Sensoryx donnent des mains à l’utilisateur dans un environnement virtuel. Doté de 12 capteurs, chaque gant n’a pas besoin de caméra externe comme la plupart des dispositifs de capture des mouvements pour suivre la position de marqueurs ni de manettes comme les contrôleurs dÔculus ou celles qui accompagnent les HTC Vive.
La technologie de Sensoryx ( voir la vidéo explicative ici) donne ainsi à l’utilisateur plus de précision dans la position en trois dimensions de ses mains dans un environnement virtuel et lui offre une quasi liberté des mouvements des doigts pour agir ou saisir. Dénommés VR Free, ces gants ont 5 heures d’autonomie. Ils seront en vente à partir du 14 mai prochain et livré à partir de novembre si bien que Sensoryx s’attend à être rentable dès l’an prochain.
Au-delà, Gartner estime le marché de la capture de mouvements à 30 milliards de dollars en 2020. Dans ce contexte, les gants de Sensoryx intéressent les industriels du jeu vidéo et ceux des réseaux sociaux ainsi que les fabricants automobiles, le monde médical et celui du sport pour l’apprentissage des gestes. Des versions susceptibles d’apporter en plus le sens du toucher (feedback force) sont en développement.
Contact : Fabian Wenner, wenner@sensoryx.com
Abir Oreibi et Fabrice Delaye recommandent cette start-up
Le jury des 50 start-up
Composé de Patrick Aebischer (Président émérite de l’EPFL) et de Jurgi Camblong (CEO de Sophia Genetics) pour la catégorie sciences de la vie, de Raphaël Domjan (Fondateur de Solarstratos) et de François Randin (CEO de GreenMotion)pour les cleantechs , d’Olivier Brourhant (CEO d’Amaris) et de Laurent Sciboz (Directeur de l’Institut Icare) pour l’informatique B2B , d’Abir Oreibi (présidente de Lift) et de Jari Ovaskainen (fondateur de Preon Capital) pour le web et le mobile, de Veronica Lange (CTO Global, UBS) et de Sean Park (fondateur d’Anthemis Group) pour les fintechs, d’Aude Pugin (CEO d’APCO Tech) et de Jean-Christophe Zufferey (fondateur de SenseFly) pour l’ingénierie, notre jury dévoile aussi ses coups de cœur.