Quelles sont les meilleures start-up de la scène fintech en Europe?
Les start-up fintech les plus prometteuses d'Europe, dont 18 sociétés suisses, sont en compétition: chacun peut voter jusqu'à ce mardi soir minuit pour sa préférée. Verdict le 14 avril à Amsterdam.
Plus de 400 start-up inscrites, issues de 34 pays européens et de marchés aussi différents qu'Andorre, le Royaume-Uni ou la Lituanie, et surtout plus de 55'000 votes exprimés en quatre semaines: l'édition 2016 des European FinTech Awards a débuté au mois de janvier avec les candidatures des compagnies et s'achèvera le 14 avril lors de la soirée finale à Amsterdam. Mais le grand public a jusqu'à ce mardi soir, 15 mars, pour voter pour sa start-up préférée.
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Lancé par le groupe Alex van Groningen Group BV , ce concours vise à dynamiser et mettre en lumière la scène fintech européenne. Mais les objectifs sont nombreux: «identifier les sociétés fintech les plus intéressantes du moment», «profiler et classer ces sociétés selon leurs dirigeants, leur business,...», les «connecter avec des investisseurs et des conseillers ou encore des grandes firmes», les «aider à croître et connaître davantage le succès», «aider des grands groupes à embarquer de nouvelles activités», ou encore «co-investir dans ces sociétés fintech»,... autant de buts avoués et revendiqués à l'échelle du continent.
Quatre semaines de vote par le grand public
Une fois la sélection des start-up opérée, le vote a été ouvert au public. Pendant quatre semaines, chacun a pu voter pour la jeune compagnie lui semblant la plus prometteuse ou la plus intéressante. Le vote s'achevant le 15 mars à minuit. Soit quasiment un mois avant l'événement final qui se tiendra à Amsterdam, avec de nombreuses interventions, de jeunes entrepreneurs, mais aussi des experts, des banquiers, des investisseurs, des coachs,...
Du côté suisse, pas moins de 18 start-up de la scène fintech ont été retenues. Dans le domaine du paiement, de la gestion de fortune, de la sécurisation des données bancaires ou au bitcoin/blockchain,... la «sélection suisse» offre un large éventail des compétences de la scène fintech suisse.
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Basée à Yverdon-les-Bains, NetGuardians n'avait pas déposé de candidature active, mais a été «screené» par le European Fintech Awards. De l'aveu même de Raffael Maio, COO et cofondateur de la startup vaudoise, «c'est un beau signe de reconnaissance: nous pensons que cela concrétise nos efforts de marketing et positionnement effectués depuis maintenant 1an afin d’assoir notre présence non pas uniquement au niveau suisse mais à un niveau global». Une fois sélectionnée, la jeune compagnie s'est vite «prise au jeu» en partageant sa candidature sur les réseaux sociaux afin d'inciter à voter pour elle.
Qumram et NetGuardians devraient figurer dans le top 100
Lors de l'événement du 14 avril, le CEO de NetGuardians est d'ores et déjà invité à s'exprimer devant l'ensemble du public. «La présentation de Joël (Winteregg, le CEO, NDLR) sera certainement focalisée sur l’innovation. En effet les institutions bancaires sont confrontées actuellement à un bouleversement de leur paradigme», confie Raffael Maio.
En attendant, avec un peu plus de 200 voix à quelques heures du coup de sifflet final du scrutin, NetGuardians se retrouve en deuxième position pour les compagnies helvétiques. Et dans le top 50 continental. Assez loin cependant de Qumram , une autre start-up suisse, basée elle à Zurich, et qui a dépassé la barre du milliers de voix. Ce résultat la propulse dans le top 100 et lui permet même d'envisager une place dans les quinze voire les dix premiers à l'échelon européen. Une troisième start-up suisse, MilliPay , peut encore espérer se faufiler dans le top 100, à condition de bien finir le sprint. Pour cela, il va falloir que ses soutiens (ou ceux de NetGuardians, Qumram ou des 15 autres porte-drapeaux de la Suisse) se mobilisent et votent sur le portail du concours européen .
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