Panasonic va céder à Nokia ses activités d'équipements de réseaux cellulaires
Panasonic, qui a lancé une vaste réorganisation de ses activités depuis plusieurs années, a choisi de concentrer ses ressources sur les équipements et composants pour automobiles et les logements.

Le géant japonais de l'électronique Panasonic va céder ses activités d'équipements de réseaux cellulaires au finlandais Nokia, a affirmé la presse japonaise.
Les deux entreprises sont parvenues à un accord de principe, selon le quotidien économique Nikkei.
Panasonic, qui a lancé une vaste réorganisation de ses activités depuis plusieurs années, a choisi de concentrer ses ressources sur les équipements et composants pour automobiles et les logements, et dans une moindre mesure sur les appareils électroniques et informatiques grand public.
Toutefois, les équipements de réseaux cellulaires, dont s'occupe la filiale Panasonic System Networks, ne sont plus jugés stratégiques, précise le Nikkei.
Panasonic, qui compte parmi ses gros clients le premier opérateur japonais de services mobiles, NTT Docomo, va abandonner tout ce qui relève des stations de base (BTS) des réseaux cellulaires.
Un accord final doit être conclu avec Nokia dans l'année et la transaction réalisée avant fin mars 2015, indiquent les médias.
Panasonic est le troisième plus grand équipementier japonais de réseaux de télécommunications après NEC et Fujitsu.
Le marché nippon des antennes-relais de réseaux cellulaires est évalué à 260 milliards de yens (1,9 milliard d'euros) par an, et Nokia en contrôlerait 26% que l'acquisition des activités de Panasonic lui permettrait de faire croître davantage, précise le Nikkei.
Panasonic avait déjà décidé l'an passé de cesser la fabrication de smartphones grand public, sa part de marché étant réduite à la portion congrue à cause de la force des grands fabricants étrangers à commencer par l'américain Apple et le sud-coréen Samsung Electronics.
Après avoir enregistré des pertes considérables deux années de suite, Panasonic est forcé de faire des choix pour recouvrer des marges durables.
Sa restructuration a récemment été saluée par les trois grandes agences de notation financières Moody's, Fitch et Standard & Poor's qui, tour à tour, ont relevé la note du groupe.
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