Les missiles à tête chercheuse contre le cancer de Phi Pharma
Deux fois par semaine Bilan vous propose le portrait d’une start-up suisse pour investir issues de sa sélection 2018. Aujourd’hui, Phi Pharma et ses peptides qui guident les anticancéreux vers les tumeurs.

Pour la sixième année consécutive Bilan a dévoilé sa sélection de 50 start-up suisses pour investir ou s’inspirer. Avec 141 start-up présélectionnées par la rédaction de Bilan et nos partenaires ( BioAlps , CleantechAlps , AlpICT , la FONGIT et CIMARK , InnoSuisse , InnoVaud , MassChallenge , Neode , Kickstart Accelerator ainsi que Startupticker ), le cru 2018 aboutit à un renouvellement à 98% des jeunes pousses choisies par le jury (voir sa composition ci-dessous). Place donc à la découverte et à la qualité.
Phi Pharma
Montant recherché: 10 millions de francs
Le problème des chimiothérapies ce sont leurs effets secondaires parce qu’elles ne ciblent pas que les cellules cancéreuses. A la manière des thérapies ciblées qui se servent d’anticorps pour guider les anticancéreux, Phi Pharma a développé des peptides 100 fois plus petits pour guider les anticancéreux et les faire entrer dans des cellules cancéreuses via certains sucres spécifiques à la membrane de ces cellules. Au cours des deux dernières années, l’entreprise est parvenue à améliorer d’un facteur 500 la spécificité de ses peptides et a démontré qu’il se lient préférentiellement dans des cellules tumorales humaines.
De nature à améliorer certains traitements voir à donner une nouvelle chance à des molécules qui n’ont pu être commercialisées faute de cette spécificité, l’entreprise vient de déposer une première patente sur sa technologie auprès du bureau américain des brevets. Phi Pharma a réussi à lever un million de francs en juillet dernier et prévoit un second closing pour l’automne. Ces fonds sont destinés à identifier les meilleurs candidats avant d’en lever de plus importants pour lancer des essais sur l’homme.
Contact: Tom.shepherd@phi-pharma.com
Le jury des 50 start-up
Composé de Patrick Aebischer (Président émérite de l’EPFL) et de Jurgi Camblong (CEO de Sophia Genetics) pour la catégorie sciences de la vie, de Raphaël Domjan (Fondateur de Solarstratos) et de François Randin (CEO de GreenMotion)pour les cleantechs , d’Olivier Brourhant (CEO d’Amaris) et de Laurent Sciboz (Directeur de l’Institut Icare) pour l’informatique B2B , d’Abir Oreibi (présidente de Lift) et de Jari Ovaskainen (fondateur de Preon Capital) pour le web et le mobile, de Veronica Lange (CTO Global, UBS) et de Sean Park (fondateur d’Anthemis Group) pour les fintechs, d’Aude Pugin (CEO d’APCO Tech) et de Jean-Christophe Zufferey (fondateur de SenseFly) pour l’ingénierie, notre jury dévoile aussi ses coups de cœur.
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