Les entreprises prennent très au sérieux les risques informatiques
Les risques liés à l'informatique représentent la principale préoccupation des entreprise suisses, selon une enquête d'Allianz. Pour la première fois depuis le premier sondage de l'assureur allemand, ce type de menace commerciale prend le dessus sur les interruptions d'exploitation.

En Suisse, plus d'une entreprise sur deux (57%) sur la soixantaine sondées dans le cadre du baromètre des risques d'Allianz considère les attaques informatiques comme la première menace sur son activité, indique mardi le géant allemand de l'assurance. Celle-ci devance les interruptions d'exploitation (56% des réponses).
Les craintes portant sur les changements juridiques pour le secteur économique figurent en 3e position (34% des firmes sondées), un rang qui reflète notamment les inquiétudes face aux conflits commerciaux et le regain de protectionnisme.
Menaces et préoccupations
Une autre nouvelle menace prend de l'ampleur dans les préoccupations des entreprises: celle liée aux rappels de produits, aux défauts de qualité ou de série. Plus d'une firme interrogée sur dix (11%) affirme prendre très au sérieux ce problème, lequel intègre le cercle des dix principaux risques pour les sociétés commerciales.
Allianz observe d'ailleurs une augmentation à deux chiffres de la demande en "cyber assurances" en Suisse, reflet aussi d'une hausse des sinistres d'origine informatique. "L'interdépendance croissante des réseaux économiques rend les entreprises plus vulnérables aux cyberattaques", note l'assureur, tout en soulignant que la couverture de ces menaces demeure un marché de niche. - - A l'échelle mondiale, près de 39% des 2700 entreprises interrogée s'inquiètent désormais davantage des risques informatique que de ceux d'une interruption d'exploitation (37%), lesquels occupaient la tête du classement depuis 2013. À l'époque, les cyber risques étaient placés loin derrière à la quinzième place (avec 6% des réponses). - - Les craintes de changements juridiques pour le secteur économique (3e place avec 27%) et les répercussions du changement climatique (7e place avec 17%) enregistrent les plus fortes avancées.
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AWP
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