Le salon des inventions en 10 chiffres
«Invention: nom féminin, fait d'inventer, de trouver une solution nouvelle, de créer quelque chose jusqu'alors inexistant; chose inventée, créée». Des inventions, il va y en avoir plusieurs centaines (790 exposants et 1000 innovations inédites) sous les halles de Palexpo dans les jours à venir. Dès ce mercredi et jusqu'à dimanche, le grand public pourra découvrir les objets et techniques qui révolutionneront sans doute son quotidien à l'avenir grâce au 42e Salon international des inventions de Genève.
Dans les domaines de l'énergie, de la santé, des loisirs, des communications... des centaines de cerveaux ont phosphoré pendant des mois et des années avant d'arriver à concevoir et à fabriquer un dispositif innovant, puis à le faire breveter et à en préparer la commercialisation. La présence des inventeurs et de leurs créations constitue donc à la fois une consécration et une étape vers la distribution la plus large possible. Car les objets ne peuvent être présentés que s'ils sont protégés par un brevet ou une patente, et ne sont pas autorisés à revenir plusieurs années de suite sur le salon. «Ces conditions sélectives et contraignantes donnent aux visiteurs la garantie de découvrir uniquement des inventions inédites», assure Jean-Luc Vincent, président et fondateur du salon.
De plus en plus d'achats de brevets
Signe des temps: le centre de gravité semble s'être déplacé vers l'Asie ces dernières années: «Les pays les mieux représentés cette année sont la Chine, la Thaïlande, la Russie, l'Arabie Saoudite, l'Iran, la France, la Pologne, la Roumanie, la Corée, l'Allemagne, la Suisse, la Croatie, l'Espagne et la Malaisie», précise Jean-Luc Vincent.
Autre tendance de fond: l'achat de brevets et de patentes auprès d'inventeurs extérieurs afin de développer le business. «On est en train d'abandonner la vieille idée que l'invention qui fera vivre l'entreprise doit sortir de son propre bureau technique. L'accélération du rythme de l'innovation et de la concurrence incite aujourd'hui les entreprises à acheter des inventions à l'extérieur, plutôt qu’à les développer elles-mêmes», ajoute le président du salon.