L’IA de Cortexia rend les villes propres
Pour la sixième année consécutive Bilan a dévoilé le 1er mars dernier (en exclusivité pour les lecteurs du magazine) sa sélection de 50 start-up suisses pour investir ou s’inspirer. Avec 141 start-up présélectionnées par la rédaction de Bilan et nos partenaires ( BioAlps, CleantechAlps, AlpICT, la FONGIT et CIMARK, InnoSuisse, InnoVaud, MassChallenge, Neode, Kickstart Accelerator ainsi que Startupticker), le cru 2018 aboutit à un renouvellement à 98% des jeunes pousses choisies par le jury (voir sa composition ci-dessous). Place donc à la découverte et à la qualité.
Cortexia
Montant recherché: 2 millions de francs
Les projets de villes intelligentes (Smart city) regorgent de solutions pour mesurer le niveau des poubelles mais aucune pour améliorer le ramassage des déchets atterris dans les rues et sur les trottoirs. Pourtant le nettoyage urbain coute en moyenne aux municipalités 50 euros par habitant, de l’ordre de 30 millions par an pour Genève. Une réduction même de 5% de ces coûts aboutit donc à 1,5 millions de francs d’économies par an.
Ex patron de Pasan, le leader neuchâtelois de la mesure de performance des panneaux photovoltaïques, Andréas von Kaenel et André Droux, co-fondateur du consultant Hymexia, ont eu l’idée de développer un système de reconnaissance des déchets avec l’EPFL dans le cadre de leur start-up basée à Châtel St Denis, Cortexia. Son intelligence artificielle identifie 30 types de déchets depuis les caméras embarqués sur les véhicules de la voirie ou autres puis traite ces informations sur sa plateforme pour optimiser le travail des balayeuses. L’abonnement que propose Cortexia est largement couvert par les économies potentielles de 1300 villes visées en Europe.
Contact : andreas.vonkaenel@cortexia.ch
Le jury des 50 start-up
Composé de Patrick Aebischer (Président émérite de l’EPFL) et de Jurgi Camblong (CEO de Sophia Genetics) pour la catégorie sciences de la vie, de Raphaël Domjan (Fondateur de Solarstratos) et de François Randin (CEO de GreenMotion)pour les cleantechs , d’Olivier Brourhant (CEO d’Amaris) et de Laurent Sciboz (Directeur de l’Institut Icare) pour l’informatique B2B , d’Abir Oreibi (présidente de Lift) et de Jari Ovaskainen (fondateur de Preon Capital) pour le web et le mobile, de Veronica Lange (CTO Global, UBS) et de Sean Park (fondateur d’Anthemis Group) pour les fintechs, d’Aude Pugin (CEO d’APCO Tech) et de Jean-Christophe Zufferey (fondateur de SenseFly) pour l’ingénierie, notre jury dévoile aussi ses coups de cœur.