L’anti-âge d’Amazentis est efficace chez l’humain
L’alicament de la start-up de l’EPFL vient de franchir avec succès la première étape des essais cliniques destinés à démontrer son efficacité pour ralentir le vieillissement musculaire chez l’homme.

Même si ses fondateurs, Chris Rinsch, le CEO et Patrick Aebischer, de même que leurs supporters financiers André Hoffmann, Pierre Landolt, Ernesto Bertarelli et Hansjorg Wyss tendent à se montrer plutôt prudents à propos d’Amazentis, le produit que développe cette start-up du parc d’innovation de l’EPFL a bel et bien un potentiel stupéfiant . Comme eux, on évitera de vendre la peau de l’ours. Mais le premier essai ( phase I) réussi chez l’homme de l’Urolithin A, un composé sorti du laboratoire du professeur Johann Auwerx de l’EPFL, est une étape importante pour un produit qui a quelque chose de l’élixir de jouvence.
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Les données qui sont publiées ce matin lors de l’International Conference on Frailty and Sarcopenia Research (ICFSR) qui ouvre à Barcelone, montrent, en effet, qu’après avoir ralenti le vieillissement musculaire de rongeurs, l’Urolithin A développé à Lausanne est non seulement sans danger ni effets secondaires indésirables mais biologiquement efficace chez l’être humain (des personnes âgées en bonne santé dans l’étude). De plus ce produit qui est un nutriment et non un médicament – même si les deux pistes de commercialisation restent ouvertes – l’est par voie orale.
Démonstration scientifique
Ces résultats sont donc importants et prometteurs. Dans notre corps, les mitochondries - des structures qui ont leur propre génome dans nos cellules – jouent, en effet, un rôle essentiel en transformant nos aliments, digérés sous forme de glucose, en notre principale source d’énergie: l’acide ATP. Or, cette transformation s’effectue par oxydation. Si bien qu’au fur et à mesure du temps, les mitochondries sont endommagées par les radicaux libres. Le corps les recycle mais ce processus baptisé mitophagie finit lui-même aussi par s’user provoquant le vieillissement et la fragilité des muscles.
Or ce qu’ont découvert les chercheurs de l’EPFL et d’Amazentis c’est que l’Urolithin A, issu de la conversion de nutriments qu’on trouve en particulier dans les fruits rouges comme la grenade, restaure ce processus de recyclage des mitochondries. Par conséquent le vieillissement musculaire s’en trouve ralenti.
S’agissant d’un mécanisme que l’on trouve chez tous les animaux sans exception, les chances que les bons résultats obtenus avec des souris de laboratoires se retrouvent chez l’homme étaient élevées. C’est désormais démontré. Même s’il faudra plusieurs autres phases d’essais cliniques sur des groupes plus importants de personnes pour affiner les résultats, évaluer les bons dosages, etc. et démontrer pour la première fois à un niveau équivalent à celui d’essais cliniques pharmaceutiques la validité scientifique d’un complément alimentaire qui a le potentiel de la vitamine C.
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