Insightness donne la vision aux objets connectés
Deux fois par semaine Bilan vous propose le portrait d’une start-up suisse pour investir issues de sa sélection 2018. Aujourd’hui, Insightness et son capteur d’images adapté à la vision par ordinateur.

Pour la sixième année consécutive Bilan a dévoilé sa sélection de 50 start-up suisses pour investir ou s’inspirer. Avec 141 start-up présélectionnées par la rédaction de Bilan et nos partenaires ( BioAlps , CleantechAlps , AlpICT , la FONGIT et CIMARK , InnoSuisse , InnoVaud , MassChallenge , Neode , Kickstart Accelerator ainsi que Startupticker ), le cru 2018 aboutit à un renouvellement à 98% des jeunes pousses choisies par le jury (voir sa composition ci-dessous). Place donc à la découverte et à la qualité.
Insightness
Montant recherché: 5 millions de francs
Pour développer la vision artificielle par ordinateur, l’équipe d’ Insightness s’est inspirée des propriétés électroniques des neurones qui traitent les images depuis nos yeux jusqu’à notre cerveau afin de les reproduire sur une puce électronique. Résultat: un capteur d’image qui en compressant les informations dès la capture d’une image est à la fois basse consommation et ultra rapide (voir la vidéo explicative ci-dessous).
Insightness vend cette solution pour des robots et des drones mais aussi pour les casques de réalité virtuelle et augmentée et d’autres objets connectés pour lesquels la vitesse de traitement des images de même que la frugalité énergétique sont critiques.
Au bénéfice de trois licences de brevets de son alma mater l’ETHZ en plus de quatre demandes de brevets, l’entreprise passe actuellement des prototypes à la production de masse pour surfer sur la déferlante des caméras 3D. Elle vient de démarrer un projet pour une grande entreprise américaine.
Contact: christian@insightness.com
Le jury des 50 start-up
Composé de Patrick Aebischer (Président émérite de l’EPFL) et de Jurgi Camblong (CEO de Sophia Genetics) pour la catégorie sciences de la vie, de Raphaël Domjan (Fondateur de Solarstratos) et de François Randin (CEO de GreenMotion)pour les cleantechs , d’Olivier Brourhant (CEO d’Amaris) et de Laurent Sciboz (Directeur de l’Institut Icare) pour l’informatique B2B , d’Abir Oreibi (présidente de Lift) et de Jari Ovaskainen (fondateur de Preon Capital) pour le web et le mobile, de Veronica Lange (CTO Global, UBS) et de Sean Park (fondateur d’Anthemis Group) pour les fintechs, d’Aude Pugin (CEO d’APCO Tech) et de Jean-Christophe Zufferey (fondateur de SenseFly) pour l’ingénierie, notre jury dévoile aussi ses coups de cœur.
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