08. janvier 2017
2 min
CES 2017: dix innovations qui disent le futur immédiat
Devenu plus numérique qu’électronique, le plus grand salon professionnel du monde absorbe tous les secteurs économiques. Tour d’horizon avec dix produits qui nous ont séduits.
-
Les stabilisateurs pour filmer avec un smartphone se multiplient et se perfectionnent. Ceux proposés par DJI, Steadicam Volt ou bien Feyutech se sont révélés particulièrement efficaces et faciles à l’usage. De quoi se demander ce qu’il restera bientôt aux caméras pro classiques?
Crédits: DR
-
Spécialiste des senseurs et des écrans tactiles flexibles, Royole en développe toutes sortes de déclinaisons, épaisses de moins de 0,01 millimètres pour les smartphones, mais aussi pour l’automobile avec ce tableau de bord.
Crédits: DR
-
A côté des dizaines de caméras pour filmer en 3D et des casques de réalité virtuelle, rares sont les enteprises à présenter des contenus convaincants. Parmi les exceptions, VRTFY conçoit des univers virtuels musicaux pour s’immerger dans un clip ou un concert.
-
Désormais filiale de Nokia, l’entreprise française d’objets connectés Withings a développé, en collaboration avec Kerastase, une brosse à cheveux bourrée de senseurs qui conseille au travers d’une application sur les soins à appliquer.
-
Les «Baby tech», autrement dit les technologies destinées aux nouveaux nés, disposent au CES d’un espace dédié. Développé par Xiaomi, ce doudou connecté est ainsi capable de chanter une berceuse ou de raconter un conte à un tout petit si son intelligence artificielle détecte qu’il a du mal à s’endormir.
-
Les drones sont évidemment partout au CES, avec des modèles très convaincants de DJI (qui s’imposent de plus en comme le leader), mais aussi de l’allemand AEE. Plutôt que de voler, PowerRay a décidé de nager avec un drone submersible et contrôlable à distance avec des lunettes de réalité virtuelle pour rencontrer les poissons et, qui sait, les sirènes.
-
Enterrées les montres connectées ? Peut-être pas si vite. Sur les stands de Fossil et de Garmin, les nouveaux modèles impressionnaient plus par leur esthétique que leurs fonctionnalités. Mais c’est la Frontier de Samsung avec son étanchéité, sa capacité à se passer d’un smartphone compagnon avec sa propre carte SIM, et sa possibilité de payer sans contact, y compris sur d’anciens terminaux magnétiques, qui a convaincu.
-
Issue de travaux du CEA-LETI à Grenoble, la start-up MyOeno a développé un analyseur de vin basé sur la réfraction de la lumière dans le liquide qui en analyse la force, les tannins et l’acidité. Une app peut ensuite faire des recommandations sur la base de ce qui fondent nos préférences.
-
Si la plupart des drones ont pour fonction de filmer, ceux développés par Propel sont destinés à combattre. Inspirés par les différents vaisseaux de La guerre des étoiles, ces drones peuvent se livrer des combats en se taggant sur le mode des laser quest. Cette tendance à l’affrontement de robots ou drones est de plus en plus présente sur les stands du CES.
-
Pollution urbaine oblige, les purificateurs d’air ambiant, comme ce modèle développé par LG, se multiplient. Destinés avant tout à la Chine, ils pourraient rencontrer du succès en Europe avec la multiplication des épisodes de pics de pollutions aux particules.
Année après année, le Consumer Electronic Show de Las Vegas se confirme comme l’évènement où la science fiction se concrétise. Non seulement parce que pour sa 50ème édition cette manifestation bat tous les records – 3800 exposants, 300 conférences, 600 start-up et 180'000 visiteurs tous professionnels – mais parce que, s’étendant au numérique plutôt que de se restreindre à l’électronique, elle touche tous les secteurs. Pour preuve, le CES est désormais organisé autour de places de marché allant des technologies pour bébé à celle de la santé, en passant par la voiture et les robots ménagers.
Expérience contre possession
Ainsi même s’ils n’ont pas de stands Google, Apple, Amazon et Facebook sont omniprésents. Parce que les exposants du CES ne sont rien d’autre que le premier relai de leurs fameux ecosystèmes. La Chine – Shenzhen en fait – l’est aussi, dont les entreprises passent du statut de fournisseurs à celui de marques.
Bilan reviendra dans les jours qui viennent sur les tendances émergentes de ce fourmillement unique au monde qui dit, d’après notre expérience, mieux qu’aucun autre, le monde qui vient.
En attendant, nous vous proposons une petite sélection de produits qui nous ont plu. Des produits qui suggèrent de plus en plus une expérience. Parce que comme le souligne un sondage du CES, vous êtes désormais huit sur dix à privilégier l’expérience d’un produit high-tech plutôt que sa possession.