"Baby Entrepreneurs": le trio gagnant
Des manettes de pilotage de drone, un réseau social et la découverte gastronomique: le palmarès du Baby Entrepreneurs Challenge 2017 offre un éventail large de champs d’action. Ces jeunes âgés de moins de 25 ans qui ont osé créer leur entreprise ont concouru pour remporter un voyage à Tel Aviv pendant le DLD Innovation Festival à la fin de l’été, avec un accompagnement sur mesure proposé par les experts de la House of Innovation de Procter & Gamble.
Après les tournages vidéos proposés depuis plus de deux ans et leur diffusion, les vingt start-up étaient en lice pour deux récompenses: le Prix du Public et le Grand Prix du Jury. Les experts de l’innovation de P&G, autour de Sophie Blum, Vice Présidente Marketing cehz P&G Europe, et Dino Auciello, rédacteur en chef adjoint de Bilan, ont choisi de mettre en avant Motion Pilot, une jeune pousse issue de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL), qui a mis au point une manette de pilotage de drones avec retours sensitifs pour le pilote.
Mais un Prix Spécial du Jury a également été attribué au réseau social Goodwall qui met en relation les talents de demain avec les écoles et universités.
Quant au public, dont plusieurs milliers de suffrages ont été enregistrés entre le 1er et le 21 mars sur bilan.ch, il a largement plébiscité Siradis, une jeune entreprise née à l’Ecole hôtelière de Lausanne (EHL) et dont l’activité consiste à repérer des snacks sains et issus de petits producteurs et à les distribuer en Suisse.
Diversité et potentiel des start-up
«Motion Pilot a séduit par son utilisation de la technologie des senseurs, sa volonté d’améliorer l’expérience d’une marque et son adaptabilité à des secteurs très différents, de la médecine aux jeux vidéo en passant par les procédés de fabrication. Cette technologie peut certainement contribuer de façon importante au monde des objets connectés en procurant une expérience encore plus complète aux utilisateurs - et être potentiellement utilisée dans de nombreux autres domaines, tel que la manufacture», explique Sophie Blum.
«Goodwall est intéressante car son offre combine à la fois une cible importante (l’âge pré-adulte), cet outil fondamental qu’est le réseautage et un contenu séduisant pour les étudiants. Au-delà de la technologie, le projet se distingue par ses objectifs : il a pour ambition de répondre à un vrai besoin social, celui d’aider les étudiants des cycles d’orientation à exprimer tout leur potentiel durant une période clé de leur vie. Nous avons été sensibles aux aspects clés du développement tels que l’implication dans des causes sociales ou caritatives, chères à P&G», ajoute Sophie Blum.
Globalement, impressionné par la grande diversité des start-up et leur potentiel, aussi bien au niveau local que global, le jury a fondé son choix sur la cohérence de l’idée, l’adaptabilité du projet et la diversité de l’équipe. «En participant à ce Prix du Baby Entrepreneur, P&G entend apporter sa contribution à l’accélération d’un hub d’innovation genevois, reconnu globalement». Selon Sophie Blum, «Genève posséde tous les ingrédients nécessaires, dont la diversité de talents illustrée par ces jeunes lauréats».