AssurancesZurich Insurance en nette baisse, impacté par les catastrophes naturelles
Le titre de l’assureur Zurich Insurance a ouvert en forte baisse jeudi à la Bourse suisse. Alors que le groupe a affiché une solide progression des primes sur neuf mois, sa rentabilité devrait être affectée cette année par les charges liées aux catastrophes naturelles.

A 09h17, l’action Zurich Insurance reculait nettement de 2,1% à 401 francs. L’indice vedette SMI évoluait quant à lui à quasiment à l’équilibre (+0,03%).
Entre janvier et fin septembre, le groupe zurichois a dégagé dans l’assurance dommages des primes brutes de 31,2 milliards de dollars, en hausse de 14% sur un an. Dans l’assurance vie, les équivalents de primes annuelles ont progressé de 7% à 2,8 milliards. Quant aux activités aux Etats-Unis avec le partenaire Farmers Exchanges, ces dernières ont engrangé des primes brutes en hausse de 19% à 18,2 milliards.
Ces chiffres sont conformes, voire supérieurs pour Farmers, aux prévisions des analystes consultés par AWP.
La direction s’est déclarée «confiante» d’atteindre ses objectifs pour l’année prochaine.
Les coûts des catastrophes naturelles vont par contre peser sur la rentabilité. Hormis les frais, déjà dévoilés, de 150 à 200 millions de dollars en Europe et de 350 millions liés à la tempête hivernale Uri en Amérique du Nord, le groupe devra faire face à 450 millions de dédommagements supplémentaires pour l’ouragan Ida qui a frappé la cote est des Etats-Unis en août.
Les analystes de la banque Vontobel ont néanmoins évoqué une «livrée solide», les volumes et les marges dans l’assurance vie faisant «bonne figure», dans un commentaire.
Zurich Insurance «continue de profiter de vents favorables au niveau des prix», ont abondé les spécialistes de Mirabaud Securities. Ces derniers ont cependant noté que l’activité vie ne s’était pas aussi bien développée, le groupe n’étant pas en mesure de croître aussi fortement au niveau des volumes dans ces affaires. Mais grâce à la confirmation des objectifs pour 2022, le dividende devrait être assuré, a souligné l’établissement genevois.
La Banque cantonale de Zurich a pour sa part calculé que les aléas climatiques allaient peser à hauteur de 3-4 points de pourcentage, mais cette charge supplémentaire «devrait être bien absorbée» par le groupe. Les chiffres publiés démontrent toujours «une évolution favorable des activités».
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