Série de métiers«Un bon manager, c’est savoir prendre du recul et se montrer dynamique»
Marine Fragnière-Luy, cheffe du service des sinistres en assurances, a intégré Vaudoise Assurances il y a plus de trois ans. Un métier exigeant, varié, où le sens des responsabilités est un atout indispensable.

Avec 36 personnes sous son aile, Marine Fragnière-Luy a l’habitude d’être au four et au moulin. Chaque jour, chaque semaine, elle aligne séances avec des interlocuteurs de tous horizons, recrutements et sujets RH, suivis de dossiers, cosignatures, suivis de projets, formations à l’interne… Sans oublier toutes les tâches managériales qui vont avec. Le poste de cheffe du service des sinistres en assurances rime avec flexibilité et organisation. Portrait.
Formation
Cette Lausannoise de 37 ans, mariée et mère de trois enfants, ne s’est pas toujours destinée à cette voie. Avocate au départ, elle a travaillé au barreau dans le canton de Vaud, avant de partir en protection juridique. Elle a réalisé un CAS en management humain dans la foulée et s’est finalement orientée vers des postes managériaux. Elle a fait son entrée à la Vaudoise en 2019.
Ces diverses casquettes sont une force dont elle peut se servir aujourd’hui. «En tant que juriste, j’ai des connaissances qui me sont utiles pour mon job actuel, même si mon titre d’avocate n’était pas un prérequis nécessaire pour le poste», relève-t-elle. Par compétences juridiques techniques elle entend notamment comprendre l’environnement, le milieu, les contrats de l’assurance, mais pas seulement. La capacité à s’exprimer en public, à défendre ses positions ou encore à construire ses réflexions lui sert aussi au quotidien.
Caractéristiques du métier
«Concrètement, je m’occupe de tout ce qui est perte de gain maladie», résume-t-elle. Des employeurs sont assurés à la Vaudoise pour le compte de leurs employés. Si l’un d’eux se retrouve dans l’incapacité de travailler pour des raisons de santé plus de 30 jours d’affilée (ou selon les conditions du contrat), l’assurance est là pour couvrir et se substituer à l’employeur pour le paiement du salaire pendant la durée de l’arrêt. Ces indemnités journalières couvrent en général 80% du salaire, à l’employeur de décider s’il souhaite encore compenser les 20% restants.
«J’ai un rôle essentiellement managérial, technique, qui répond aux besoins du service.»
Des médecins-conseils en assurances, des experts médicaux externes ou encore des care managers – ils se rendent sur le terrain pour rencontrer les assurés – interviennent durant le processus. Mais ce sont les collaborateurs qui gèrent les dossiers. De son côté, Marine Fragnière-Luy, en tant que responsable, se charge de chapeauter le tout. Elle cumule les séances, notamment avec ses quatre chefs de groupe qui encadrent chacun huit à neuf personnes sous leurs responsabilités. «C’est un fonctionnement très participatif. J’ai un rôle essentiellement managérial, technique, qui répond aux besoins du service. Je planifie les stratégies de communication, mets en œuvre, coordonne les e-mails, et mène des réflexions autour des processus métiers», détaille-t-elle.
Un job où il faut sauter du coq à l’âne donc, ce qui est loin de lui déplaire. «C’est un métier qui me stimule. J’aime être orientée solution, aller à l’essentiel, comprendre les enjeux de mon domaine. Je suis prête à m’engager dans des objectifs ambitieux et à améliorer mes compétences, ainsi que celles des collaborateurs.»
Qualités requises
L’investissement, l’esprit de synthèse, l’intelligence émotionnelle, la capacité à prendre des décisions et assumer ses responsabilités arrivent en tête de liste des aptitudes essentielles pour prétendre à ce poste. «J’ai besoin d’un environnement harmonieux, respectueux, où je sens que mes collègues sont motivés, engagés, performants, et où la hiérarchie va dans le même sens. On tire tous à la même corde», affirme-t-elle.
Mais ce poste a aussi ses contraintes, et savoir prendre de la distance avec le quotidien est essentiel. Car oui, le chef a parfois le mauvais rôle. «Je m’investis à 100% sans rien attendre en retour. Et quand on reçoit quelque chose, c’est génial, mais il faut le prendre comme un bonus. Je suis consciente que je n’arriverai jamais à contenter pleinement 36 personnes. Il faut assumer ses décisions, faire au plus proche de sa conscience», affirme Marine Fragnière-Luy.
Ce dernier point est d’ailleurs crucial pour tout manager. «On peut potentiellement se faire chahuter et ça fait partie du rôle, ajoute la principale intéressée. Pour beaucoup de choses, mes collaborateurs ne se rendent pas toujours compte que je suis intervenue dans la décision.» Fluidifier, mettre de l’huile dans les rouages, harmoniser les relations, améliorer au mieux l’entreprise, le tout de manière discrète et efficace, voilà la définition du métier.
Contenu réalisé en partenariat avec Vaudoise Assurances.
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