JoaillerieQuand marketer l’ancien augmente la désirabilité du neuf
Plus que de chercher la rentabilité, le rachat et la revente de bijoux anciens permettent aux joailliers de fidéliser leurs clients tout en inscrivant leurs créations dans la pérennité.
Marie-Cécile Cisamolo, spécialiste en bijouterie chez Sotheby’s.
Nicolas Righetti/Lundi13.ch
Ils sont marchands de pierres, historiens du bijou, responsables de patrimoine au sein de marques de luxe ou experts joailliers. Leur mission: dénicher des joyaux exceptionnels. «Nous sommes à la fois des chasseurs de trésor et des détectives, s’exclame Marie-Cécile Cisamolo, spécialiste chez Sotheby’s. Lorsque je mets la main sur une pièce, la première chose consiste à faire des recherches. Plus d’informations tu obtiens, mieux tu la vends.» Pour ce faire, la spécialiste ne peut se référer qu’à ses connaissances, sa mémoire et les ouvrages de référence. L’entité ne disposant pas d’archives numérisées permettant d’effectuer une recherche parmi les lots déjà passés en vente. Un travail de fourmi qui peut parfois prendre des mois.
