Blockchain neuchâteloisePour ses deux fondateurs, «Origyn a perdu un an»
Révolution annoncée dans la lutte contre la contrefaçon, la fondation neuchâteloise Origyn a mené une restructuration, après plus de 22 millions de cash brûlés depuis 2021. Les fondateurs Gian Bochsler et Vincent Perriard détaillent la nouvelle feuille de route.

Deux ans après le lancement de la fondation neuchâteloise Origyn, le saut technologique qui promettait de mettre fin à la contrefaçon se fait encore attendre sur le marché. On se rappelle des 22 millions levés en 2021 - notamment auprès de Paris Hilton puis Bill Ackman (actionnaire de référence d’Universal Music) - avec une promesse phare: permettre à tout un chacun, à l’aide d’un simple smartphone, de s’assurer à 100% de l’authenticité d’un objet. Et ce, grâce à son passeport biométrique unique stocké sous forme de NFT dans la blockchain. L’industrie du luxe avait alors manifesté son intérêt, et des projets pilotes avec des marques horlogères de la place avaient été annoncés.