Justice suisseOrganisateur de salons sur Genève et France dans le collimateur de la justice
L’ordonnance pénale rendue fin décembre par le Ministère public genevois à l’encontre du promoteur des Digital luxe meetings établit des agissements qualifiés d’escroquerie, tentative d’extorsion et calomnie, à l’encontre de trois victimes. Le prévenu a fait opposition.

L’Ordonnance accablante rendue le 22 décembre par le Ministère public genevois sonne comme une première victoire pour les victimes présumées d’un organisateur de salon bien connu, dont la société est immatriculée à Genève. La procédure reste toutefois loin d’être terminée -le prévenu ayant fait opposition à la décision et restant donc à ce jour présumé innocent. Cependant, le document de 15 pages relate avec précision le harcèlement subi durant plusieurs mois par les plaignantes. Ces femmes, dont deux occupent des postes à responsabilités dans des multinationales du luxe, avaient témoigné pour Bilan en avril 2021 de leur enfer.