Il y a quelques mois, les NFT, la Blockchain et le métavers étaient des concepts qui me semblaient encore très flous et inaccessibles. J’associais ces derniers au gaming et à la cryptosphère, pensant que seuls les initiés, qui en avaient adopté la philosophie depuis les prémisses de ce que l’on nomme aujourd’hui le Web 3.0, pouvaient y avoir accès.
Pour celles et ceux qui s’en souviennent, la conférence Lift en 2016, organisée par Abir Oreibi, s'était penchée sur la technologie Blockchain qui alimente la crypto-monnaie décentralisée la plus connue au monde : Bitcoin. Les experts, qui ce jour-là s’étaient rassemblés sur le sujet, avaient fait face à une salle quelque peu abasourdie et qui n’avait pas encore mesuré l’ampleur du phénomène.
Première étape, la création de mon wallet sur Coinbase me permettant d’acquérir quelques cryptos, tout en restant consciente de l’extrême volatilité des marchés. J’ai ensuite fait mes premiers pas sur Decentraland, ouvert un compte sur Opensea et créé mon Metamask pour mieux appréhender l’accès aux œuvres d’art numériques. J’ai même reçu un premier NFT à l’occasion de mon anniversaire, un tableau futuriste aux allures de Mad Max. En réalité, il s’agissait d’un “scam”, plus communément appelé un fake ! Il faut savoir que les fakes sur les plateformes d’échanges telles qu’Opensea se chiffrent à plusieurs dizaines de millions de dollars. Il parait que cela fait partie de l’apprentissage, et j’en apprends tous les jours !
De plus en plus familière avec ce nouveau lifestyle, chaque jour je découvre et me connecte à une communauté de partages, avide d’échanges et de collaborations. J’en veux pour preuve, la première association Web 3.0 qui vient d’être créée à Genève par George Bowring, les notifications quotidiennes du groupe What’s App NFTGeneva m’annonçant de nouveaux “drops”, ainsi que les cours sur la technologie blockchain et les NFT d’Anthony Masure, responsable de la recherche à la HEAD, qui font salle comble à la HES-SO Genève.
En discutant avec Emilie-Alice Fabrizi, j’ai aussi réalisé que les NFT n’étaient plus cantonnés au monde de l’art et que le métavers n’était plus réservé à la seule culture geek. Les marques se sont emparées du phénomène et investissent les carrés pixellisés des univers virtuels tels que Decentraland ou The Sandbox. Et la frontière n’est plus si hermétique entre les mondes réel et virtuel, puisque l’on peut désormais acheter sa pizza en crypto au “méta-stand” de Domino’s et se la faire livrer “in real life” à son adresse.
Après ce premier voyage initiatique, j’ai souhaité expérimenter de nouvelles sphères pour -Pulse avec le lab de freestudios, qui accompagne désormais nos jeunes pousses dans leur propre méta-step. J’en veux pour preuve la création du premier NFT de la communauté d’innovation genevoise.
Bonne écoute !

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Univers numériques – Mon premier méta-step dans les NFT et le Métavers, un podcast hors-série avec Emilie-Alice Fabrizi !
En pleine quête de diversité, le monde de la tech est encore largement dominé par les hommes. Pour casser les codes, -Pulse Incubateur HES a invité Emilie-Alice Fabrizi, brand strategist chez freestudios, à parler NFT et métavers devant un parterre de femmes inspirantes. Si vous aussi vous souhaitez plonger dans l’univers du web 3.0, l’écoute de cette conférence est une excellente introduction au sujet.