Outre les «augmentations de salaire urgentes et nécessaires», les mesures exigées par l’USS doivent être mises en œuvre de toute urgence lors de la session d’automne du Parlement, a affirmé mercredi le syndicat. Elles comprennent l’augmentation de la réduction des primes et la compensation rapide du renchérissement pour les rentes AVS.

Les bas et moyens salaires n’ont déjà pas été suffisamment augmentés ces dernières années. En plus de la perte de salaire réel, un choc des primes d’assurance maladie de 10% risque de se produire cet automne, explique l’USS pour justifier ses revendications.

Concernant l’AVS, des pertes de rentes réelles menaceraient pour la première fois en 2023. Pour les rentes «moyennes», elles s’élèveraient à environ 1000 francs, selon l’USS. Cela d’une part faute de compensation du renchérissement dans les caisses de pension, et d’autre part parce que l’indice mixte AVS pour la compensation du renchérissement repose pour moitié sur l’évolution des salaires.

Ainsi, les rentes AVS sont deux fois plus en retard sur le renchérissement, écrit l’USS. Pour le syndicat, la prochaine augmentation des rentes AVS est urgente et doit avoir lieu le 1er janvier 2023. La dernière a eu lieu en 2021.

AWP

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