En avril, le sondage sur la situation conjoncturelle KOF a atteint sa valeur la plus élevée depuis 2010/2011, une période marquée par une reprise après la crise financière. Cette amélioration a été portée par une détente après deux années de pandémie du coronavirus, dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration, qui s’attend à un retour des visiteurs de l’étranger prochainement, ainsi que dans les autres activités de services. Le commerce de gros a aussi connu une amélioration.

Les entreprises sont nombreuses à prévoir des hausses de leurs prix de vente. Dans certaines branches, telles que la restauration et les services, les prix devraient ainsi augmenter.

Les sociétés industrielles sont également concernées en raison du renchérissement des matières premières, les hausses de prix permettant «tout juste» de maintenir le niveau des profits.

En outre, en raison de la guerre en Ukraine, de nombreuses sociétés sont confrontées à des pénuries de produits semi-finis et de matières premières, notamment celles actives dans la construction et les industries manufacturières. Respectivement 51% et 57% d’entre elles se déclarent pénalisées, avec pour conséquence directe une limitation de leur production.

La situation géopolitique, mais également le retour de flamme de la pandémie en Asie, préoccupent les entreprises industrielles, qui se montrent plus prudentes quant à l’évolution future de leurs affaires.

Dans les établissements financiers et les assurances, la situation économique s’est légèrement améliorée, après une forte chute en mars. Les banques portent leurs espoirs sur les opérations d’intérêt, «une nouvelle marquante», alors que l’accent était jusqu’à présent mis sur les activités de commissions.

Les données ont été compilées à partir d’un sondage mené auprès de 4500 entreprises issues des secteurs de l’industrie, de la construction et des services.

AWP

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