L’inégalité des richesses est un problème majeur: 10% des personnes les plus riches au monde détiennent à elles seules 75% de la richesse mondiale. La participation aux marchés boursiers y joue un rôle important et malgré cela, une grande partie de la population reste réticente à l’idée d’investir en Bourse. Quels sont les facteurs qui influencent l’attitude des individus face à la prise de risques financiers?

La Professeure à HEC Lausanne Ziwei Zhao et son co-auteur Min Cui ont mené des recherches en utilisant les données relatives aux ménages américains, de 1999 à 2015. Pour identifier un facteur clé, ils se sont basés sur l’interaction entre parents et enfants à mesure que l’enfant grandit, liée à l’expérience du marché boursier des parents juste avant la naissance de l’enfant. À noter que dans ce cas, «expérience» signifie être conscient de la performance du marché boursier.

En fonction des expériences vécues par les parents, positives ou négatives, le point de vue de l’enfant sur le marché boursier est influencé. Dans le cas où la famille aurait vécu un effondrement des marchés et une récession, leur progéniture sera à l’âge adulte moins susceptible d’investir. Cet effet peut persister et s’étendre sur plusieurs générations et mener à l’inégalité des richesses. Dans leur travail, Ziwei Zhao et Min Cui chiffrent ces différences et abordent aussi l’indice de Gini. Ils évoquent également des pistes que les politiciens pourraient mettre en place pour réduire ces biais et l’inégalité des richesses.

Pour découvrir les résultats de leur travail de recherche, rendez-vous sur le site de HEC Impact.

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