Né après la Seconde Guerre mondiale avec pour but d’instaurer une paix durable et de rassembler les cultures, le 1er concours s’est tenu en 1956 en Suisse, à Lugano. Depuis, la compétition à l’origine exclusivement européenne s’est ouverte et accueille depuis 2015 d’autres états et sert de vitrine aux pays participants.

Une vitrine qui a cependant un coût. Selon la coutume, le pays hôte est toujours celui ayant gagné la précédente édition. Face aux frais engendrés par l’accueil de l’événement (et pour éviter de perdre des millions comme le Portugal en 2018), il se dit même que certains pays aux moyens limités enverraient des candidats peu susceptibles de gagner…

Aussi, bien que le règlement interdise les messages politiques dans les chansons, la politique intérieure et extérieure y est bien présente. En 1974, l’Italie censure sa propre candidature car elle évoque le divorce, sujet très polémique à ce moment-là. En 1975, la Grèce se retire du concours car son voisin turc y fait son entrée. En 1978, la Jordanie arrête de diffuser la compétition car Israël se trouve en tête ou plus récemment, la Russie se fait bannir à cause de la guerre en Ukraine. Enfin, au-delà des paroles, si un pays ne donne pas le maximum de points (12) à l’un de ses alliés, et vice versa, ceci pourrait être considéré comme incident diplomatique.

Perçue comme désuète, la manifestation a su se renouveler avec des chansons plus en phase avec la nouvelle génération. D’ailleurs, TikTok est partenaire de l’événement et en 2019 en France, 50% des jeunes de 15 à 24 ans affirmaient regarder l’Eurovision.

Pour découvrir les autres anecdotes politiques ou encore les détails financiers du coût de l’Eurovision, voici l’article complet.

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