Formation universitaireLes diplômés en lettres et sciences humaines mieux valorisés qu’autrefois?
Ces filières, souvent considérées comme peu professionnalisantes comparées à d’autres facultés, misent davantage sur les «soft skills» et forment des profils différents sur le marché du travail.

Français, littérature comparée, philosophie… À leur terme, les études en lettres ou humanités n’orientent pas vers une profession spécifique. Dans certains milieux, il est jugé difficile de les mettre en valeur sur le marché de l’emploi. Pourtant, de nombreuses personnalités influentes sont passées par ces facultés, notamment en politique. La conseillère fédérale Karin Keller-Sutter, le président du parti Le Centre, Gerhard Pfister, ou encore le conseiller national UDC Roger Köppel ont coché la case des lettres ou sciences humaines.