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Marché immobilier: Le logement étudiant a bien digéré la pandémie et tourne à plein régime
Marché immobilier – Le logement étudiant a bien digéré la pandémie et tourne à plein régime
Les fondations ou associations de logements pour étudiants ont dû faire face à deux ans de crise sanitaire avant ce retour à la normale. Point de situation dans différents cantons.
La vie en communauté fait souvent partie du logement des étudiants, comme au Vortex de Lausanne.
Vianney Huart
Avec l’introduction des cours à distance et cette période de longue instabilité, les associations et fondations de logements pour étudiants ont dû s’adapter à cette nouvelle situation, chacune à leur manière. Tour d’horizon du côté de Fribourg, Vaud et Genève pour savoir comment ils ont vécu cette crise. Premier constat, le scénario varie nettement entre ces différents cantons.
Quand la demande l’emporte
Du côté de l’arc lémanique, l’accès aux logements pour étudiants a toujours été problématique. La demande étant souvent bien supérieure à l’offre, beaucoup peinent à trouver leur petit nid douillet. D’autant plus lorsqu’on est en formation, c’est la chasse aux loyers attractifs. Conséquence: du moment qu’ils parviennent à trouver un bien, ces jeunes ont tendance à le garder coûte que coûte. C’est le constat réalisé par Yves Ferrari, directeur de la Fondation maisons pour étudiants Lausanne (FMEL): «Bon nombre d’étudiants, même s’ils n’étaient pas présents formellement, ont tout de même décidé de maintenir leur bail. Sans compter que les décisions du Conseil fédéral étaient souvent prises à court terme, nous avions l’impression que la situation pouvait revenir à la normale à tout moment.»