Fusion Firmenich–DSML’avenir des entreprises n’est jamais garanti après un rachat
Alors que des entreprises romandes rachetées ont réussi à poursuivre leur croissance, d’autres ont disparu ou traversé des difficultés majeures. Aucun repreneur ne peut assurer la pérennité des activités à long terme de sa proie.

Les rachats d’entreprises romandes emblématiques par des groupes suisses et étrangers se sont multipliés au cours des quinze dernières années. Galenica a repris Sun Store, Tamedia a acquis Edipresse, Merck a avalé Serono, Citizen a séduit l’horloger Frédérique Constant, alors que Gétaz Romang, Henniez et Rüeger sont tombés respectivement dans le giron de CRH, Nestlé et Ashcroft pour n’en citer que quelques-uns. Et, le 31 mai dernier, DSM s’est offert Firmenich. À l’instar de Félix Constructions (lire ci-contre), de nombreuses PME, qui étaient également en mains familiales, ont perdu leur indépendance. Certaines entreprises ont disparu, quand d’autres ont profité de leur intégration dans un grand groupe pour croître.