Débâcle bancaireL’arbre Credit Suisse cache la forêt du
«shadow banking»
Si un bilan surcapitalisé n’a pas sauvé la grande banque, c’est en raison de son exposition à la
finance dérégulée, ou finance de l’ombre. Les experts appellent à un tour de vis.
Le «shadow banking system» peut être à la fois la cause et l’amplificateur des stress de marché, jusqu’à devenir une vraie bombe à retardement.
Mark Henley / Panos Pictures
L’histoire derrière l’histoire de Credit Suisse et de la Silicon Valley Bank, c’est l’absence de régulation du shadow banking system. À savoir la finance non bancaire, spéculative et dérégulée. À travers leur exposition à la finance spéculative et leurs engagements hors bilan, les banques comme Credit Suisse ont perdu la confiance du marché, car elles sont exposées à ces acteurs du shadow banking que sont les hedge funds, les fonds d’investissement, les fonds de marché monétaire, les négociants, brokers, prêteurs non bancaires, contreparties centrales et véhicules de finance structurée.
