
En 2022, les marchés d’actions et d’obligations se sont montrés volatils. La guerre en Ukraine et la forte poussée inflationniste, avec les taux à la hausse qui en ont découlé, ont désécurisé les investisseurs, ce qui a engendré un peu partout une tendance accrue à la vente. La plupart des indices ont terminé l’année dans le rouge. C’est ainsi que le SPI a perdu 16% tandis que le Dax reculait de 12%.
Cependant les investisseurs en fonds qui avaient par exemple misé sur des ETF distribuant des dividendes ou sur des entreprises gérées par leur propriétaire ont fini par être récompensés. Parmi les fonds d’actions globaux, ceux qui se fondent sur les données de Lipper Data de Refinitiv, les produits à impact et ESG ont particulièrement convaincu.
Le changement climatique fait aussi partie des grands défis de notre temps. En la personne d’Ottmar Edenhofer, directeur de l’Institut de Potsdam sur les effets du changement climatique, nous donnons la parole à l’un des experts les plus renommés en matière de tarification du CO2. Ses mises en garde sont saisissantes. Il décrit l’enfer économique engendré par un changement climatique qui touche avant tout les pays du Sud.
Nous ne pouvons pas continuer de faire comme si de rien n’était, affirme-t-il, en impliquant également l’industrie de la finance, dont il considère d’un œil très critique les produits ESG et les promesses de durabilité. Selon son analyse, les flux financiers planétaires doivent être fondamentalement réorientés.
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Fonds de placement – L’année des marchés volatils