HEConomistLa maîtrise du personal branding par Jacquemus
HEConomist raconte le parcours et succès fulgurant ces dernières années du styliste Simon Porte Jacquemus. Valentin Mermoud, auteur de l’article, revient sur les actions marquantes de Jacquemus pour sortir du lot et capter l’attention. Il décrypte aussi la gestion de son compte Instagram, capital pour le développement de son «personal branding» et celui de son entreprise.

Dès le départ et sans aucun investisseur, le styliste décide de se démarquer avec l’une de ses premières collections qu’il présente en marge de la Fashion Week de Paris. Il l’intitule «Jacquemus en grève» et fait défiler ses mannequins dans la rue. Cette action positionne Jacquemus comme une marque conviviale et amicale, les passants pouvant assister à un défilé directement dans la sphère publique. Cette «grève» lui permettra de se faire repérer et de défiler officiellement l’année suivante lors de cette même Fashion Week.
Outre ses défilés, la quintessence de sa stratégie marketing réside aussi dans la gestion de son compte Instagram. Il est en même temps son compte personnel et le compte de sa marque. Il y poste successivement des selfies, n’hésite pas à mettre en avant sa famille ou ses amis et préfère la spontanéité pour toucher un public plus large et souvent étranger aux grandes maisons de mode.
Il y montre son quotidien pour tisser un lien avec ses followers, qui sont aussi de potentiels clients. Une personne étant toujours plus encline à acheter des biens venant d’une personne qu’elle connaît, le créateur surfe sur ce sentiment de proximité pour démocratiser sa marque. Il va même jusqu’à afficher des événements très personnels comme son mariage avec Marco Maestri, ce qui renforce ce sentiment d’amitié et d’intimité.
Il s’affiche également en compagnie de stars célèbres qui n’hésitent pas à poser avec ses créations sur Instagram, ce qui permet à Simon Porte Jacquemus de toucher gratuitement un large public.
Pour lire l’article complet de Valentin Mermoud, rendez-vous ici sur le site d’HEConomist.
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