Ateliers CFFInvestissement de 580 millions dans les ateliers d’Arbedo-Castione
Les CFF vont investir 580 millions de francs dans les nouveaux ateliers d’Arbedo-Castione (TI), qui devraient voir le jour d’ici à 2026. Le budget initial s’élevait à 360 millions.

Dans un communiqué diffusé mardi, les CFF justifient ce surcoût par l’extension des activités dans les futurs ateliers, les travaux préparatoires, ainsi que l’aménagement de la zone. Cette hausse est assumée par la compagnie ferroviaire.
La ville de Bellinzone et le canton participent également aux coûts, respectivement à hauteur de 20 millions et 100 millions de francs. Les nouveaux ateliers d’Arbedo-Castione devraient employer quelque 360 collaborateurs et 80 apprentis. Ce chiffre se base sur le volume de travaux attendus dès 2027, précisent les CFF.
Les membres du personnel s’occuperont principalement de la maintenance légère et du gros entretien, y compris la production de composants, précise le communiqué. «Le degré de numérisation augmentera considérablement et l’on passera d’activités essentiellement mécaniques à des activités électromécaniques», ajoutent les CFF.
Au moins 26 véhicules par jour
Les trains Flirt du réseau Tessin-Lombardie Tilo (54 véhicules), les trains Giruno (29 véhicules), les trains Astoro (19 véhicules) et une centaine de locomotives seront entretenus à Arbedo-Castione. Au moins 26 véhicules entreront aux ateliers chaque jour.
Le dossier de la nouvelle installation sera déposé auprès de l’Office fédéral des transports début 2022. A partir de la deuxième quinzaine d’avril, les plans seront publiés dans la commune d’Arbedo-Castione et dans les communes concernées par la compensation des surfaces d’assolement (SAC).
Un dossier «chaud»
Les nouveaux ateliers des CFF ont causé de nombreux remous au Tessin. L’initiative «Giù le mani dalle officine» ("Pas touche aux ateliers") voulait sauver les anciens ateliers de Bellinzone. L’objet a toutefois été rejeté en votation populaire en mai 2019.
L’initiative avait déjà été déposée en 2010, deux ans après une grève de plusieurs semaines contre la fermeture des ateliers, qui avait fait grand bruit dans toute la Suisse. L’initiative avait été ensuite relancée en 2016.
AWP/ATS
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