Pénurie de personnel«Il y a une volonté d’humaniser la restauration»
Qu’on parle de chefs établis, ou de la relève en cuisine, ils sont de plus en plus nombreux à exprimer un ras-le-bol face à la difficulté de la profession. Dans les restaurants, organisation et management sont repensés pour offrir un cadre de travail pacifié.

Melvyn Jakkel retrouve une vie sociale depuis quelques mois. Lui, le mordu de restauration, se réjouit désormais de ses dimanches en famille, de ses soirées entre amis ou de ses sorties dans les bars. Depuis la réorganisation du restaurant étoilé La Chaumière, à Troinex (GE), horaires continus et fermeture dominicale rythment désormais le quotidien du sous-chef. Quand on travaille en cuisine, c’est une véritable révolution. «Maintenant que j’y ai goûté, j’aurais du mal à y renoncer.»