Comité exécutif remaniéGrand ménage à la tête de l’EHL
Trois membres du comité exécutif quittent leur fonction au sein de l’EHL. Une nouvelle génération, largement féminisée, est promue à l’interne pour épauler le nouveau CEO.
Il n’aura pas fallu attendre longtemps après la nomination de Markus Venzin au poste de CEO de l’Ecole Hôtelière de Lausanne (EHL) pour sentir souffler le vent du changement. Près de six mois après sa prise de fonction, le départ de trois membres du comité exécutif -effectif au premier novembre- a été annoncé jeudi matin en interne, et par voie de communiqué de presse en début d’après-midi.
Officiellement, on ne parle pas de démettre de leurs fonctions trois dirigeants simultanément, mais de poser une «nouvelle structure organisationnelle», qui «permettra de mieux comprendre et servir les besoins de nos étudiants, clients et partenaires» selon Markus Venzin, cité dans la communication. La structure souhaite évoluer avec une organisation par segments de service, qui doit permettre à chaque unité d'avoir l'autonomie nécessaire pour «réaliser nos ambitions».
Une direction rajeunie et féminisée
La nouvelle équipe de direction voit trois femmes accéder aux responsabilités. Une rupture dans un organigramme jusqu’à ce jour exclusivement masculin. «Nous sommes fiers de pouvoir promouvoir exclusivement des membres internes au sein de l'équipe de direction», relève Carole Ackermann, présidente du conseil d'administration dans le communiqué.
Quant aux trois membres du comité exécutifs remplacés, ceux-ci «ont offert de se retirer et d'apporter le soutien le plus total à leurs collègues», indique la communication officielle. Des sources à l’interne donnent au autre éclairage, soulignant «un ménage nécessaire». Sont évoquées notamment des difficultés de gestion des ressources humaines et une approche devenue trop «politique» au sein de l’école.
L’EHL préfère, elle, rendre hommage à «la vision et au dévouement» de l’ancien comité exécutif, grâce auquel l'école hôtelière est «devenue l'organisation mondiale solide qu'elle est aujourd'hui.» Le nouveau Comité exécutif devrait avoir les mains libres pour «formuler la stratégie du Groupe 2030, mais aussi explorer de nouvelles voies et de mener son exécution», promet-on.
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