Cette introduction a été générée par Jasper.ai, un logiciel de rédaction doté d’IA. En le sollicitant simplement avec le titre de cet article, il a produit ce contenu, et d’autres variantes encore, chaque fois que j’ai cliqué à nouveau sur «compose».
Jasper est alimenté par GPT-3 (pour Generative Pre-training Transformer 3), le plus grand modèle de langage jamais entraîné avec 175 milliards de paramètres. Il est capable de concevoir des textes entiers à partir d’un simple énoncé.
Il peut transformer un style d’écriture pour le faire ressembler à du Shakespeare ou à une œuvre de science-fiction. Il peut produire un article de presse, un poème, un dialogue (GPT-3 alimente les chatbots), une accroche publicitaire, une dissertation ou un code informatique. Il peut également synthétiser une analyse sous forme de tableau, vulgariser un article scientifique complexe, rédiger une critique littéraire, transformer un texte courant en jargon juridique, traduire d’une langue à l’autre et répondre à des questions générales.
Bien que l’interface de la plateforme soit en anglais, Jarvis maîtrise 26 langues grâce à une intégration avec l’outil de traduction automatique prodigieux DeepL.
Le site américain qui traite de l’actualité technologie The Verge a décrit GPT-3 comme «l’invention qui va définir la décennie à venir» et selon l’agence de presse Bloomberg: «L’IA est sur le point de révolutionner l’architecture de l’Information et l’expérience utilisateur sur Internet. Vous n’irez plus nécessairement chez Google (ou TikTok) pour trouver une information, vous interrogerez une IA».
«En principe les outils d’écriture sont à l’abri des détecteurs de plagiat, car l’IA ne régurgite pas des paragraphes entiers aspirés du Web, mais fait ses propres associations de mots et d’idées.»
GPT-3 est issu d’Open AI, une start-up de San Francisco. Ses ingénieurs ont constaté qu’avec un superordinateur suffisamment puissant et un modèle de langage entraîné non pas avec des millions de données, mais avec des milliards, surgissent alors des propriétés inattendues et imprévisibles. Dont la capacité a généré un contenu original.
Il existe des dizaines d’outils d’écriture IA qui s’adressent aux étudiants. Ils sont majoritairement payants, mais avec un temps d’essai gratuit. En principe ils sont à l’abri des détecteurs de plagiat, car l’IA ne régurgite pas des paragraphes entiers aspirés du Web, mais fait ses propres associations de mots et d’idées.
Mais il faut bien vérifier les propositions faites par l’IA. Car elle peut inventer une citation pour simuler un article sérieux. Ou dit autrement de manière amusante par le journal UNITE AI: «Les modèles de génération de langage naturel tels que le GPT-3 sont enclins à halluciner le matériel qu’ils présentent dans le contexte d’informations factuelles». Donc bien vérifier ces sources.
Le cabinet américain de recherche et de conseil en technologie Gartner prévoit que «d’ici 2025, l’IA générative comme GPT-3 représentera 10% de toutes les données produites, contre 1% aujourd’hui». Alors il est probable qu’à l’avenir, la question de tricher ou non en utilisant ce genre d’outil ne se posera plus.
Sources: Times Higher Education/Medium/FPT Software/The Information
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Innovation – Faire rédiger sa dissertation par une IA, est-ce tricher?
Il existe une controverse grandissante à propos de l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans la rédaction des travaux académiques. Certains estiment que cette technologie est une assistance efficace, tandis que d’autres pensent qu’elle prive les étudiants du processus essentiel de la rédaction et de la pensée critique.