À Dubaï, la brise de mer s’installe chaque jour en début d’après-midi avec la précision d’un train suisse. Le soleil qui surchauffe le désert, créant un courant ascendant qui glisse vers le large, est à l’origine du phénomène. En théorie, le vent doit être à son apogée à 15 h, au moment de lancer le premier départ dans la rade de Port Rashid. Tout est réglé comme du papier à musique. L’horaire des courses est scrupuleusement tenu afin de répondre aux besoins des diverses chaînes TV qui retransmettent les régates. Le millier de spectateurs payants qui s’est déplacé pour assister aux joutes attend impatiemment dans les tribunes aménagées. Au SailGP, pas question d’attendre le vent pour lancer les épreuves. On fait en sorte qu’il soit là au bon moment.