EnvironnementDe l’ESG à l’impact, la finance durable à l’heure de l’action
Investir en excluant les pollueurs ne suffit plus; climat oblige, les investisseurs veulent exercer un impact sur la planète. La Suisse, leader dans l’ESG classique, brille moins dans l’impact. État des lieux.

La Suisse entre dans ce qu’on appelle «la finance durable 3.0». Sur ce marché devenu complexe, aux multiples «nuances de vert», les exigences augmentent. Avec l’urgence climatique, investir dans des entreprises qui ne sont pas un problème pour la planète ne suffit plus; il faut investir dans celles qui ont une solution. On passe de la réduction d’impacts négatifs à la création d’impacts positifs. De la sélection de placements qui promeuvent, parmi d’autres objectifs, des caractéristiques environnementales, sociales, et une bonne gouvernance (ESG), on évolue vers une exigence d’impact: les clients recherchent des entreprises qui ont un objectif de durabilité ou d’émission carbone et se donnent les moyens de l’atteindre.