Allez savoir!Comment l’asymétrie de l’information fait circuler les capitaux
«Allez Savoir!» est le magazine de l’Université de Lausanne. Bilan Campus sélectionne et met en avant certains de ses contenus et a choisi ici le travail de recherche de Kenza Benhima, professeure ordinaire au Département d’économie de la Faculté des HEC de l’UNIL et directrice de l’Institut d’économie appliquée (CREA) de la même faculté.

Kenza Benhima a codirigé la thèse de Rachel Cordonnier, médaillée d’argent en 2017 du concours «Ma thèse en 180 secondes», et s’intéresse aux paramètres qui expliquent les flux de capitaux – actions, obligations, prêts bancaires, etc. – entre pays. Son travail démontre l’importance de la qualité de l’information, du rôle qu’elle joue et des différences qu’elle implique, entre les prises de décisions d’acteurs locaux et étrangers.
«L’angle qui m’intéresse plus particulièrement est celui de l’information: est-ce que les différents investisseurs disposent d’informations de même qualité?» explique la chercheuse. «Et bien sûr, je m’interroge aussi sur l’asymétrie: quelles conséquences quand les investisseurs étrangers n’ont pas le même niveau d’information que les agents nationaux?»
Pour qu’un marché fonctionne, une forme d’hétérogénéité dans les infos et dans les analyses est nécessaire: il faut que quelqu’un se dise que c’est une bonne idée de vendre et qu’en même temps quelqu’un se dise que c’est une bonne idée d’acheter. Si tout le monde dispose des mêmes données et en tire exactement les mêmes conclusions, les capitaux ne circulent plus.
Retrouvez les explications supplémentaires de la professeure Kenza Benhima dans «Allez Savoir!»
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