Nouvelles technologieComment l’art booste la recherche sur l’intelligence artificielle
Dans une démarche pluridisciplinaire, ETH AI Center de Zurich fait appel à des artistes comme Refik Anadol afin de pousser plus loin ses recherches sur l’intelligence artificielle. Ouvrant ainsi de nouvelles perspectives.

Le studio de Refik Anadol, situé à Los Angeles, emploie actuellement une quinzaine de designers, architectes, scientifiques de données, storytellers et chercheurs provenant de dix pays et parlant ensemble quatorze langues. Ils y mettent à profit leurs diverses expériences personnelles, leurs valeurs et leurs visions du monde. Refik Anadol est un pionnier dans son domaine. Il était le premier à utiliser l’intelligence artificielle (IA) dans des œuvres d’art publiques et immersives, qu’il appelle «Data Paintings» et «Data Sculptures». Noms qu’il affuble d’une notion poétique: «Hallucination Machine». Au cours des sept dernières années, son studio a entraîné plus d’une centaine de modèles d’intelligence artificielle et téléchargé trois milliards d’images.