Responsabilité socialeAppel au boycott en Allemagne après le rachat d’Ankerkraut par Nestlé
La reprise du négociant en épices hambourgeois par le mastodonte Nestlé est l’objet de vives critiques sur les réseaux sociaux outre-Rhin. Nombre d’utilisateurs reprochent aux fondateurs d’avoir trahi leurs valeurs sociales et environnementales.

La rancoeur des internautes est dirigée contre le choix du nouveau partenaire, la multinationale veveysanne étant pointée du doigt pour faire du profit avec ses produits au détriment des plus pauvres, mais aussi pour avoir contribué au défrichement de la forêt tropicale, surexploité des ressources en eau et, plus récemment, pour avoir poursuivi ses relations d’affaires avec la Russie pendant la guerre en Ukraine.
Ankerkraut avait annoncé mercredi une prise de participation majoritaire de Nestlé, qui s’est porté acquéreur des parts des plusieurs investisseurs – EMZ Partners, Thelens Freigeist Capital et Knälmann Ventures – ainsi que d’une partie de celles détenues par la direction.
Fondée à Hambourg en 2013, l’entreprise qui emploie aujourd’hui plus de 230 personnes distribue quelque 500 épices, sauces, thés et accessoires et revendique un chiffre d’affaires annuel de «plusieurs dizaines de millions d’euros».
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