Le quotidien New Zealand Herald publiait hier une information selon laquelle le syndicat suisse Alinghi se serait acquitté des droits de 1,47 million de dollars pour faire partie des challengers de la prochaine America’s Cup, le jour même de l’ouverture des inscriptions. Ernesto Bertarelli avait confirmé son intérêt pour l’événement le mois dernier dans notre édition consacrée aux 300 plus grandes fortunes de Suisse, précisant attendre la publication du protocole pour prendre une décision.

L’ensemble de l’équipage doit détenir le passeport du pays du yacht-club de son défi au 17 mars 2021, ou avoir résidé au moins 548 jours dans ce pays entre mars 2018 et mars 2021.

Protocole de la 31^e Coupe de l’America

La nouvelle peut dès lors paraître surprenante, dans la mesure où le document très attendu qui a été dévoilé le 17 novembre, impose des règles de nationalité très stricte. L’ensemble de l’équipage doit détenir le passeport du pays du yacht-club de son défi au 17 mars 2021, ou avoir résidé au moins 548 jours dans ce pays entre mars 2018 et mars 2021.

Une clause qui rend le retour du défi suisse compliqué. Alinghi dispose certes des meilleures ressources locales pour relever ce défi, même si l’expérience de la précédente édition peut forcément manquer pour viser une victoire. Mais le milliardaire n’est pas du genre à se lancer pour faire de la figuration. Il devrait bientôt dévoiler quelques-uns de ses atouts, pour autant que cette nouvelle soit confirmée par l’intéressé, ce qui n’est, à ce stade, pas le cas.

En voile, Alinghi a participé aux championnats de multicoques volants GC32 et TF35. Spindrift (écurie vélique de Dona Bertarelli, sœur d’Ernesto) était aussi présente sur le TF35 Trophy. Les teams de la fratrie ont respectivement terminé la saison sur ces bolides high-tech en 2^e et en 3^e position.

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