Fin d’une époque à Sécheron (GE). Yves Bouvier, après avoir cédé son entreprise Natural Lecoultre, vient de se séparer de son parc immobilier. C’est l’entrepreneur Alexandre Uldry qui a remporté la mise au bout d’une opération «compliquée». Des deux immeubles, l’un a depuis été revendu, l’autre va faire l’objet d’une demande de démolition pour reconstruire 59 appartement. JDW

Le groupe IMTF a doublé sa taille en acquérant les activités de conformité Siron (lutte contre le blanchiment d’argent) de la société américaine FICO. Grâce à ce rachat, l’entreprise emploie environ 300 collaborateurs dans le monde, dont 80 au sein de son siège de Villars-sur-Glâne. IMTF est actif dans les solutions logicielles et services informatiques pour les institutions financières.

JPB

Après s’être retiré de Wempe à Madrid et avoir fermé plusieurs boutiques gérées par Tiffany & Co. aux États-Unis, Patek Philippe va réduire de 50% ses points de vente en Grande-Bretagne. L’horloger genevois continue ainsi à resserrer son réseau de distribution dans le but de se concentrer sur des détaillants locaux.

AMA

Un mystérieux investisseur suisse a tenté de racheter l’Hôtel Richemond, perle des palaces genevois à la réputation mondiale. Celui-ci s’est manifesté trop tard.

Le vendeur, l’homme d’affaires malaisien Ananda Krishnan, était déjà entré en discussion exclusive avec le groupe dubaïote Jumeirah. Au final, Dubai Holding a remporté la mise pour 114 millions de francs suisses. Un bon prix en sachant que le vendeur en demandait encore le double avant le Covid. L’opérateur d’hôtels de luxe de l’Émirat signe, avec le Richemond, sa première acquisition en Suisse et la cinquième en Europe, après le Carlton Tower Jumeirah et le Jumeirah Lowndes Hotel à Londres, le Capri Palace Jumeirah en Italie et le Jumeirah Port Soller Hotel & Spa à Majorque. Dans sa communication, le groupe Jumeirah passe sous silence l’expérience allemande ratée. Il n’opère plus l’hôtel de Frankfurt depuis avril 2022.

JDW

Spécialiste des décorations horlogères et active depuis 2019 dans l’usinage de pièces de mouvements horlogers, Artime présentera, en marge de Watches & Wonders, sa première montre, la ART01. Elle est le résultat de la collaboration entre six cadres de l’horlogerie. Parmi eux, Manuel Thomas et Stéphane Maturel, respectivement fondateur et directeur général d’Artime, Claude Emmenegger, directeur de création chez Audemars Piguet entre 2015 et 2018, ainsi que trois anciens de Greubel Forsey, Didier Bretin, Emmanuel Jutier et Fabrice Deschanel, directeur général de la marque entre 2017 et 2020.

Après avoir relancé Nivada Grenchen, le serial entrepreneur Rémi Chabrat vient de reprendre la marque hong-kongaise UNDONE, spécialisée dans la customisation de montres sur mesure. Il prépare le lancement de collections capsule branchées.

Alors que le Tribunal cantonal de Fribourg vient donner raison à l’État de Fribourg qui avait refusé les soumissions de plusieurs entreprises de déneigement, c’est au tour de la Commission fédérale de la concurrence (Comco) d’entrer en scène. Interrogé par Bilan, son secrétariat indique qu’il examine ce jugement évoquant une «quasi-absence de concurrence et des risques évidents d’entente entre soumissionnaires.» Cet examen pourrait déboucher sur l’ouverture d’une enquête qui devra faire la lumière sur un éventuel comportement contraire au principe de concurrence.

Poursuivant le développement de ses activités, le fournisseur de composants horlogers Biwi, spécialiste de la production de bracelets en caoutchouc, vient de faire l'acquisition d'un bâtiment de 3000 m2, situé à proximité de la société à Glovelier (JU). Des locaux qui permettront à l'entreprise jurassienne d'augmenter la production et de développer son département innovation.

L'entité qui emploie aujourd'hui 300 personnes et compte parmi ses clients des marques comme Richard Mille, Hublot, Audemars Piguet ou Norqain, prévoit d'accroître ses effectifs de 10% en 2023. 

Fondée par deux anciens de l’horlogerie, Caroline Buechler et François-Xavier Mousin, la marque de chocolats genevoise Orfève s’exporte désormais aux États-Unis. Elle y a conclu un partenariat avec le distributeur Cocoa Store pour une première livraison d’une centaine de kilogrammes. Une expansion qui suit celle vers l’Europe et le Moyen-Orient entamée l’année dernière. Lancée en 2017, l’entreprise compte pour l’heure deux collaborateurs pour une production annuelle de six tonnes de chocolat. Son outil de production, basé à Satigny, lui permet pour l’heure de la tripler. Aujourd’hui, 40% de la production est distribuée via le retail, 40% en B to B et 20% via le site web.

Malgré l’explosion du marché de la fertilité, certaines entreprises, actives dans le domaine, disparaissent, en toute discrétion. C’est le cas de la société lausannoise Anecova, fondée par le business angel Martin Velasco. Ce dernier avait notamment fait fortune grâce à la société Terra Networks rachetée par Telefonica ou par la vente d’Altantech Technologies à Cisco. L’aventure d’Anecova ne s’est pas soldée par le même succès.

Beaucoup d’espoirs étaient pourtant placés dans cette jeune entreprise. Plusieurs bébés sont nés grâce à la technologie romande. La start-up avait mis au point un procédé permettant à l’embryon d’être en contact avec l’environnement maternel dès le premier jour de la fécondation, augmentant les capacités d’implantation.