
« Pour se convaincre de l’importance du marketing digital il suffit de regarder les milliards investis chaque année en publicité digitale au niveau mondial (env. CHF 380 milliards en 2020), mais aussi les recommandations du Conseil Fédéral sur son portail dédié aux PME de dépenser un minimum de CHF 20.-/jour de publicité digitale pour atteindre l’efficacité. » souligne Leila Delarive, co-fondatrice de Amplify .
A la question « pourquoi le marketing digital est-il utile même pour une petite entreprise » Bruno Boehm de l’agence digitale Lyketil répond: «Le webmarketing est une source d’avantage concurrentiel trop souvent sous-estimée par les PME, en particulier à l’échelle locale. Il permet d’acquérir et de fidéliser les clients à moindre coût avec une transparence du retour sur investissement bien meilleure qu’un support classique et des capacités de ciblage inégalables (par intérêt, comportement, géolocalisation etc.). Et pas besoin d’un lourd budget de multinationale.»
Romain Losey de la boucherie familiale La Bouche qui Rit abonde: «Avec des retours sur investissement publicitaire de l'ordre de 10 à 20 fois supérieurs aux médias traditionnels,les tactiques et outils de marketing digital représentent la fronde de David contre Goliath. L'avènement de nouvelles plateformes et logiciels permet aux petites entreprises d'accéder à des dynamiques bénéfiques (expérience cross ou omni-canal, preuve sociale, ciblage, génération de données etc.) jusque-là réservées aux acteurs économiques majeurs.»
Leila Delarive abonde: «Il existe à présent depuis quelques années une tendance qui marque la démocratisation des outils pour le marketing digital. Ces outils sont de plus en plus simples à utiliser, et de plus en plus abordables. C’est dans cette tendance que s’inscrit la plateforme Amplify: rendre accessible aux petits les outils pour bénéficier pleinement des retombées de la publicité digitale, et cela à moindre coût.»
«Le marketing digital est une pièce de puzzle importante dans toute stratégie d’entreprise, y compris les petites», selon Michael Kamm de l’agence Trio . Son expérience auprès des petites entreprises démontre qu’après la mise en place d’une stratégie digitale et un apprentissage de la prise en main, une PME/TPE peut poursuivre la production et la diffusion ciblée de contenus de manière indépendante avec succès.»
Un tel accompagnement initial, voir ponctuel en cours de développement s’avère en effet indispensable selon Bruno Boehm, car «le digital ne fait pas de cadeaux aux néophytes. On ne s’invente pas charpentier, notaire, ni digital marketer. Une fois la présence minimale créée, passer au niveau supérieur est un défi pour les PMEs. Le webmarketing est une discipline large, mouvante et de plus en plus complexe. Le défi pour un CEO qui souhaite développer son marketing digital est de trouver le bon partenaire (mentor, expert, agence, consultant) pour y voir plus clair, passer les difficultés et les choix stratégiques, et lorsque les fondamentaux sont établis, enfin internaliser.»
La situation actuelle a-t-elle encore accéléré le besoin ? - « La pandémie laisse entrevoir ce que pourrait être un monde plus digital. Être vu, trouvé, convaincre, permettre l’achat, assurer la relation client, tout ça sans magasin ou présence physique? C’est exactement la promesse du marketing digital. » constate Bruno Boehm qui voit le digital remonter dans les priorités pour des milliers d’entreprises en Suisse romande. Selon lui l’énorme défi économique de la pandémie est le bon moment de prendre conscience de ce que le marketing digital devrait apporter en priorité à une entreprise: visibilité?, système d'achat en ligne? un lien avec les clients? Et peut aussi être pris comme une opportunité pour améliorer la présence et la performance digitale de son entreprise au-delà du marketing, voire idéalement commencer à digitaliser une partie du modèle d’affaire pour créer de nouvelles offres et sources de revenus, ou diminuer les coûts.
Romain Losey affirme: « Il est en effet possible d'identifier une double accélération qui découle sur un cercle vertueux.Même les entreprises et les clients réticents à la digitalisation ont finalement initié leur adoption, voir catalysé le développement de nouveaux outils par des prestataires. En effet, je n'ai jamais été autant sollicité par des artisans et commerçants, notamment par ceux que je n'aurais jamais espéré convaincre un jour du potentiel du digital. »
«Les PME/TPE ont clairement accéléré leur digitalisation et ont du repenser le travail relationnel et d’acquisition de clients qu’elles faisaient souvent de manière intuitive. Le marketing digital leur a permis de continuer à toucher leurs clients et prospects durant la crise et de mettre en place de nouveaux outils digitaux de diffusion en complémentarité avec d’autres moyens dits «classiques» abonde Michael Kamm.
Comment dépasser ses éventuelles réticences ? - « Comme souvent lors d’un changement stratégique, il existe des facteurs clés de succès : un état d’esprit positif et curieux, des avancées régulières par petites victoires motivantes, une vision de long terme claire, et des mentors experts et engagés qui feront gagner des mois de longues recherches et tentatives infructueuses et démotivantes.» note Bruno Boehm.
Même s’il estime avoir de la chance de posséder unecarte blanche pour moderniser son entreprise familiale, Romain Losey adopte toujours une démarche progressive et itérative afin de limiter les risques financiers mais surtout d'accompagner sonéquipe dans la transition. « En démontrant la pertinence et les résultats de la dernière initiative, je peux stimuler l'intérêt pour la prochaine étape. Et au final, la mission de "révolutionner la boucherie traditionnelle" devient un jeu à l'interne et plus personne ne s'étonne de nos idées farfelues. ».
Selon Leila Delarive les résistances des PME viennent probablement d’une idée faussée: le marketing digital c’est compliqué et c’est cher. Or, l’automatisation des processus permet non seulement de simplifier mais aussi de minimiser les coûts de marketing digital. « Amplify a mis tous les efforts pour permettre aux utilisateurs de lancer une campagne publicitaire à travers les réseaux digitaux en moins de 3 minutes, tout en leur assurant la qualité du travail d’un professionnel. Une simplicité nécessaire pour répondre aux besoins des PME qui n’ont pas le temps ou des moyens illimités pour leur marketing digital. »
Michael Kamm constate: « dans la situation actuelle, je ne ressens aucune résistance mais plutôt une grande écoute pour mettre en place de nouvelles stratégies comprenant aussi du digital. Pour les PME/TPE, le frein se situe le plus souvent dans l’attribution d’un budget et c’est tout à fait compréhensible en ces temps incertains. Toutefois, ce sont des investissements à réaliser à court terme afin d’en récolter les fruits au moment opportun.
En conclusion - Nier ou tenter d’ignorer l’importance du marketing digital c’est faire le choix de mettre son entreprise en péril sur le long terme, d’après Bruno Boehm. Autant suivre le rythme et rester au niveau de ses concurrents, et dès que possible investir pour se positionner en leader digital. Pour les retardataires sans présence digitale c’est le moment ou jamais de faire ses premiers pas pour assurer les fondamentaux.
Romain Losey va au-delà de l’utilité première du marketing digital. Selon lui ladémocratisation du numérique devrait permettre aux petites entreprises de se l'approprier pour créer leurs métiers de demain. Dans le commerce de détail par exemple, il est bien trop dangereux et coûteux de déléguer 100% du numérique car cela revient à déléguer son futur métier.
Le 4 mars à 11h45 retrouvez-nous pour une session en ligne gratuite avec Amplify qui présentera les enjeux et bénéfices du marketing digital pour les petites entreprises.
Evénement gratuit sur inscription .
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Marketing digital: PME dans la cour des grands
Les professionnels le confirment. Pas besoin d’un budget de multinationale pour acquérir et fidéliser les clients de manière ciblée tout en récoltant des données indispensables pour l’optimisation de son action. Il faut toutefois veiller à bien se faire accompagner, du moins dans l’initiation de la démarche de digitalisation, pour ne pas perdre trop de temps et faire face à des frustrations. La crise dans tout cela? Elle a accéléré le processus car elle est a démontré l’utilité des outils numériques durant cette période de distanciation sociale. Pour les retardataires sans présence digitale c’est le moment ou jamais de faire ses premiers pas pour assurer les fondamentaux, et pour les autres, autant suivre le rythme et dès que possible investir pour se positionner en leader digital.