Traitements ciblés des mauvaises herbes, suivi en temps réél et en champ de l'humidité, ensoleillement et température, monitoring de la chaîne du froid, production hors sol automatisée, traçabilité et sécurité alimentaire grâce à la blockchain, nutrition personnalisée grâce au big data, impression 3D des aliments, désintermédiation d'une place de marché digitale s'adressant directement au consommateur, valorisation d'invendus et gestion de déchets alimentaires ne sont que quelques exemples des nouvelles perspectives apportées par la digitalisation dans le domaine de la nutrition.
Les défis environnementaux, économiques et sociétaux rendent les acteurs de l'agroalimentaire plus attentifs aux innovations, notamment celles des startups, qui permettent également de répondre au questionnement des consommateurs. Rapprocher agriculteurs et startups pour une meilleure connaissance des problématiques métier et une adaptation aux changements de la chaîne agroalimentaire systémique, éthique et durable, telle est effectivement la vocation de l'Agropôle de Molondin , acteur incontournable de la naissante greenvalley.
Voici quelques exemples de ces startups qui offrent des services en mode B2B. xFarm est une plateforme digitale pour agriculteurs, alors que Aero41 permet à ces derniers d'effectuer des traitements de cultures par drone. Les Légumes Perchés , jeune pousse de l'EPFL prone l'agriculture urbaine. La Ruche Qui Dit Oui et La Petite Epicerie favorisent des cycles courts en s'approvisionnant local grâce au digital. Yes We Farm est une plateforme de financement participatif dédiée à l’agriculture et l’alimentation. OriginFood assure la traçabilité des ingrédients grâce à la blockchain et l'IoT, alors que wecan Wine fait de même de la grappe à la bouteille de vin. Et pour les restaurateurs The Food Safety System apporte une solution digitale de sécurité alimentaire pendant que Foodetective offre une plateforme numérique tout en un.
Le passage au digital peut se faire en douceur, c'est en tous cas l'expérience de Romain Losey, co-Fondateur de La Bouche qui Rit SA , boucherie traditionnelle qui à l'ère du numérique assure la transition grâce au phygital (combinaison de phy-sique et di-gital). La relation humaine, le conseil personnalisé, la création de communautés en ligne et offline ont donc encore un bel avenir devant eux.
Car au-delà des technologies et de leur impact sur la chaîne de valeur de l'agroalimentaire, il devient urgent de remettre le plaisir de cuisiner et de manger

au goût du jour, sans idéologies et partis-pris, dans un esprit de durabilité, éthique, santé et authenticité. Comme nous le rappelle la madeleine de Proust, notre alimentation est aussi empreinte d'émotions, de culture et de tradition.
Pour retrouver ces divers acteurs et en savoir plus sur la digitalisation dans la chaîne de valeur de l'agro-alimentaire, rejoignez-nous à l'événement Nutrition 4.0 le 23 mai prochain au Théâtre de Vidy afin de découvrir des exemples de success stories d'acteurs établis ayant pris le virage numérique, des pitches de startups proposant des produits et services innovants et un débat inspirant modéré par Bilan.
Regardez l' Interview de Julie Schuepbach, Responsable Communication et Projets, Agropôle de Molondin.
Lisez également l'article La Nutrition 4.0 au coeur du débat par Rebecca Garcia.
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.
La digitalisation pour une alimentation plus humaine
Le digital dans la chaîne agroalimentaire n'est pas un concept utopique, elle est d'ores et déjà bien présente et vouée à devenir un outil d'efficience et de durabilité dans la production, la transformation, le packaging, la distribution, la gestion, la vente et la consommation des aliments.