L’avenir est collaboratif
L’économie connaît une transformation radicale. Les uns après les autres, tous les secteurs d’affaires deviennent «collaboratifs», au sens des médias sociaux, grâce à l’ajout d’une fine touche de technologie.
Cette dernière est là pour faire le liant, diminuer les frictions et jouer le rôle d’exhausteur de valeur là où il y en avait peu ou pas. Et des business naissent ainsi tous les jours quand d’autres se voient contraints d’évoluer.
Votre voiture dort dans votre parking la plupart du temps? Une app qui vous met en contact avec des utilisateurs potentiels tout en vous soulageant des problèmes de paiement et d’assurance, cela existe déjà dans pas mal de pays du monde. Un taxi à prendre mais, comme tout le monde, vous détestez les taxis?
Un Uber (du nom de cette compagnie qui bouscule le cartel) ou un particulier qui met ses services à disposition, c’est aussi possible en tapotant sur votre smartphone. Chacun peut créer une boîte sans investir dans une infrastructure démesurée et nous pouvons tous devenir des freelances de ces nouvelles entreprises. Ce phénomène bouleverse toute l’économie en profondeur.
Il n’y a pas que les transports qui soient concernés. Chaque jour, des secteurs traditionnels basculent de l’autre côté du XXIe siècle. Qui aurait pu deviner après l’introduction de l’euro physique en 2002 que les nouvelles monnaies se multiplieraient avec de petites devises régionales au début et désormais le bitcoin, l’invention d’un alchimiste informaticien de la nouvelle ère?
Disons-le tout net, cette aventure-là va mal finir car même le plus obscur des hedge funds n’est pas aussi opaque. Mais le bitcoin met en avant une idée révolutionnaire. S’il s’avère désormais possible de décentraliser la production d’argent, le cœur même de notre système et de notre organisation sociale, alors les technologies collaboratives vont s’imposer partout.
Il y a une quantité illimitée de citations que je pourrais maintenant vous écrire pour balancer le ton de cet édito entre les opportunités qui sont à venir et les risques inhérents à ce changement.
Mes amis sur Facebook, sollicités à ce sujet, m’en ont suggéré une vingtaine en quelques minutes. Je retiens la fameuse «no risk, no fun», auteur inconnu mais relayée par Laurent Spinelli. Merci à lui et aux autres contributeurs. Car l’avenir sera collaboratif ou ne sera pas.