Les sanctions US
Iran Le président américain Donald Trump ne dirige pas Donaldville, malheureusement. Ses décisions ont un impact sur la planète entière. Comme ses prédécesseurs, il excelle dans le maniement des sanctions. Sans dissimuler un certain entrain. L’Union européenne a mis à jour la loi de blocage destinée à soutenir l’accord sur le nucléaire iranien en vigueur, sans trop se faire d’illusions sur son efficacité. Théoriquement, Total, Daimler, Peugeot-Citroën, voire Stadler Rail seraient amendables pour avoir renoncé à des commandes ou à des investissements en Iran.
A charge à elles de se retourner ensuite contre les Etats-Unis. Difficile de faire mieux. A moins d’arriver à une entente parfaite au sein de cette association politico-économique de 28 Etats. On peut rêver à une entente avec la Chine, entre autres, pour boycotter les transactions en dollars. Sauf que l’on sait ce qu’il en a coûté à Dominique Strauss-Kahn, alors à la tête du FMI, lorsqu’il envisageait la création d’une nouvelle monnaie d’échange.