L’avenir de la Suisse
Echanges Alors que la Suisse est de moins en moins écoutée et respectée à Bruxelles, existe-t-il une alternative à une renonciation pure et simple à certaines spécificités helvétiques (neutralité, fédéralisme et exercice des droits populaires sur l’ensemble des sujets possibles et imaginables)? Cela pour obtenir enfin le droit de devenir membre de l’UE et qu’ainsi nos entreprises ne soient plus pénalisées, et, avec elles, nos places de travail.
Est-ce qu’un renforcement de l’AELE (Association européenne de libre-échange) pourrait permettre à notre pays de préserver au mieux notre souveraineté? Difficile de l’affirmer aujourd’hui de manière péremptoire. Il reste encore trop d’inconnues. Cela étant, une petite lueur d’espoir apparaît avec le Brexit. De nombreux experts pensent que le Royaume-Uni pourrait adhérer à nouveau à l’AELE ou alors s’associer à l’AELE sans adhérer. Dans les deux cas, cela permettrait de renforcer drastiquement cette alliance où la Suisse côtoie la Norvège, l’Islande et le Liechtenstein.