Privé-public Le 29 février dernier, une majorité (54,35%) des résidents de la ville de Genève refusait le projet de restauration et d’agrandissement du Musée d’art et d’histoire (MAH). Le coût de ce projet maintes fois débattu était estimé à 139 millions de francs en 2015 (131,4 millions net en déduisant les crédits d’étude déjà votés).
Le seul coût de l’agrandissement, soit la construction du nouvel espace prévu par l’architecte Jean Nouvel dans la cour du musée, avait été évalué à 53 millions de francs. Ce chantier à 131,4 millions avait reçu le soutien de diverses fondations et personnes privées, à commencer par Jean Claude Gandur et la Fondation Gandur pour l’art, à hauteur de 67 millions. Ainsi il ne restait à la Ville de Genève qu’à payer 64,4 millions.
Autrement dit la rénovation et l’agrandissement devaient au final revenir moins cher au contribuable que la seule rénovation (78,4 millions).
Outre le goût amer que laisse cette votation populaire, il faut constater que la ville peine à adopter la formule des partenariats privé-public (PPP). Il faut le regretter vivement à l’heure où Genève, comme tant d’autres collectivités publiques, ne parvient plus à se développer et à faire face à ses engagements.
Ce refus laisse augurer de la difficulté qu’il y aura à créer un PPP pour aller de l’avant avec une traversée du petit lac à Genève. Dans le cas du MAH, il faut rappeler que la convention signée entre la Ville de Genève et la Fondation Gandur n’avait rien de scandaleux. La Ville devait s’engager à mettre à disposition de la fondation un espace de travail d’environ 80 m 2 en tout, ainsi qu’un espace d’archivage. Etait-ce trop demander?
Vous avez trouvé une erreur?Merci de nous la signaler.
Cet article a été automatiquement importé de notre ancien système de gestion de contenu vers notre nouveau site web. Il est possible qu'il comporte quelques erreurs de mise en page. Veuillez nous signaler toute erreur à community-feedback@tamedia.ch. Nous vous remercions de votre compréhension et votre collaboration.
Des partenariats incompris