C’est la rentrée et en Chine, cela veut dire que plus de 6 millions d’étudiants vont reprendre possession des campus des 2,000 universités existantes. Le pays investit massivement dans le domaine de l’éducation en visant autant les PhDs que les étudiants de collèges à vocation technique. Que peuvent attendre les étudiants de leur parcours universitaire ? Tout dépend de la qualité de l’institution à laquelle ils peuvent accéder en fonction de leur score au « gaokao », le très redouté examen d’entrée à l’université. Chaque juin, les parents retiennent leur souffle pendant que leurs enfants passent ce test national.
Un bon score garantit une place dans les universités élites du pays et plus tard de bonnes perspectives professionnelles. Les meilleures universités font partie du groupe « C9 », l’équivalent de la Ivy League chinoise. Ces neuf universités ont été choisies par le gouvernement comme les fleurons du pays spécialement en matière de recherche.
Bien que ne représentant que 3% des universités, elles produisent plus de 20% des articles dans les revues internationales. On retrouve dans ce groupe, par exemple, Fudan et Jiatong qui sont à Shanghai, ainsi que Tsinghua et l’Université de Pékin dans la capitale. Selon le fameux classement mondial (celui effectué par la même université Jiaotong de Shanghai !), ces universités se placent désormais entre les 150 -201 meilleures, une augmentation continuelle qui va de pair avec les efforts dans le domaine de la recherche.
Dès sa fondation, le groupe C9 a joui de financement supplémentaire du gouvernement qui essaie aussi de créer plus d’échange parmi ces universités. Une autre initiative a ensuite élargi ce groupe à 30 autres universités, et l’on parle donc ici souvent des « 39 unis » pour comprendre et savoir celles qui sont les plus prometteuses.
Derrière cet effort, on sent que la Chine cherche à investir dans les jeunes talents, à offrir aux futurs gradués des perspectives de carrière proches de celles que connaissent l’élite. Dans le domaine de l’éducation aussi, le but est donc de résoudre les problèmes de qualité, de gouvernance, d’infrastructure, pour créer une main d’œuvre qui puisse inventer et mettre en place de façon large les innovations que recherche le pays.
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C'est la rentrée... dans les 2000 unis chinoises!