A viation Toujours moins cher, toujours plus loin. Les jeunes montent dans l’avion comme autrefois leurs parents dans le train ou dans le bus. Il est souvent moins onéreux de s’asseoir dans le fauteuil d’un jet orange que sur la banquette des CFF.
Des prix cassés à tel point que des étudiants de Fribourg lancent une pétition pour bannir l’avion de leurs voyages d’études. On peut s’interroger à juste raison sur l’utilité de ces voyages éclair à Rome ou à Barcelone à l’heure de la décarbonisation de la planète. Car aujourd’hui, c’est l’ère de l’avion fast-food. Easyjet est devenu le McAir des millennials: indigeste, inconfortable, mais accessible aux porte-monnaie les plus plats. Interdire les vols tardifs?
C’est déjà le casse-tête en cas de retard. Taxer le prix des billets? Cela n’aurait un sens que si toute l’Europe s’y met. Idem pour la taxe sur le carburant, le kérosène n’étant pratiquement pas consommé sur le territoire suisse.
En attendant, nos collégiens ou gymnasiens peuvent bien se contenter du train.
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La fin des vols «fast-food»?
Stratégie Pour la première fois, le SIHH à Genève accueillait cette année plus de VIP et de clients finaux que de visiteurs professionnels.